1. Maison d'hôte à la montagne (2)


    Datte: 29/10/2018, Catégories: Hétéro

    La suite du week-end se poursuit dans le même tempo, entre crises de jalousie, incompréhension et j’en passe. Je commence vraiment à en avoir assez du comportement d’Olivier. Mais je n’y peux rien, c’est dans sa nature. Après tout, lorsque nous sommes passés devant Monsieur le Curé, nous avons juré fidélité, pour le meilleur et pour le pire. Autant être clair, puisque aujourd’hui, nous sommes plutôt dans le moins bien. Nous sommes à présent dimanche, le matin se déroule à merveille puisque la maîtresse de maison nous a concocté un petit-déjeuner sympathique, avec quelques viennoiseries, et un café d’une douceur incroyable. Je pars ensuite me doucher et enfile un short ainsi qu’un débardeur afin d’être le plus à l’aise possible. Olivier a de nouveau le regard noir, mais j’ai décidé de l’ignorer tant qu’il aura cette attitude à mon égard. Le temps est agréable, j’en profite alors pour prendre un bain de soleil sur l’un des transats de la piscine. Je m’allonge et en profite pour mettre les bretelles de mon haut sur le côté de mes épaules. Avec ma peau légèrement brunie, c’est toujours un délice visuel de me voir un peu plus bronzé. Puis au bout d’une heure, je suis sorti de mes pensées et de mon moment de détente par des éclats de voix. C’est Monique qui gronde ses deux fils, car ils viennent de plonger dans la piscine, et visiblement, ils ne sont pas très propres sur eux. En effet, si je ne me trompe pas, ils sont en caleçon, et non en maillot de bain. J’apprends par la même ...
    ... occasion, qu’ils sont bergers. La mère de famille s’excuse auprès de moi suite à leur comportement, je lui réponds qu’ils sont jeunes et insouciants, mais je n’insiste pas, elle a l’air assez autoritaire. Benoit et Antonin se sèchent rapidement, puis rentrent dans la maison. Ils ont vraiment des corps de rugbyman, bien musclés, bref, je me dois de sortir de ses rêveries, je suis tout de même marié. Il est midi moins le quart, nous sommes conviés à prendre notre déjeuner. Je retrouve Olivier qui est habillé de façon un peu négligé. Il porte un vieux tee-shirt, ainsi qu’un bas de survêtement complètement dépassé. Je ne lui fais aucune remarque, je n’ai pas envie de subir une nouvelle dispute. Lors du repas, la mère de famille indique à ses fils qu’elle ne veut plus les voir plonger dans la piscine après une matinée de travail, c’est sale, c’est répugnant d’aller dans l’eau en transpirant. Le père tente de calmer sa femme, mais rien n’y fait, elle semble tenir la maison avec une main de fer. Bref, le repas se déroule dans une ambiance un peu électrique, puis l’un des frères nous propose d’aller visiter l’écurie afin de prendre connaissance des chevaux qui nous seront attribués pour la ballade de lundi. Je suis étonnée de voir qu’Olivier accepte de nous accompagner, lui qui jusqu’à présent était toujours en retrait, le voilà sans doute finalement intéressé par les activités qui nous sont proposées. Il est quatorze heures, nous nous retrouvons sur le perron de la maison d’hôte, nous ...
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