Corps fous
Datte: 31/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
... puis me soulève. Une grimace tord mon visage, il change alors la position de ses bras. J’opine du chef, je n’ai plus mal, portée ainsi. Doucement, il revient vers la plage. Il n’y a plus personne dessus ou presque, les gens sont partis manger puisqu’il doit être au moins treize heures. C’est curieux de se faire porter ainsi par un type que je ne pouvais pas encadrer, il y a quelques minutes… J’éprouve de surcroît une sensation insolite de protection. J’aime le contact de sa peau sur la mienne. Je me traite de folle. Peu après, il me fait asseoir sur un rocher plat, mes jambes dans l’eau. Il attrape ma jambe douloureuse et commence à me masser ; je grimace, mais petit à petit, la douleur s’estompe. Je pourrais aisément lui dire que ce n’est plus la peine, mais je le laisse continuer. Est-il dupe ou pas ? Je ne sais pas. Je préfère arrêter là : — Merci, c’est bon, la crampe est passée.— Vous êtes sûre ?— Oui, merci, c’est bon, ça va mieux. Il s’assied à côté de moi, et me regarde d’une façon bizarre, on dirait qu’il a des rayons X à la place des yeux, comme s’il voulait voir à travers moi. Je frissonne malgré moi. La situation s’éternise, ça me gêne un peu, je ne sais pas quoi dire. — Si, si, je vous assure que ma jambe va nettement mieux. Je vais boiter un peu, mais je pense que je vais savoir marcher jusqu’à l’hôtel.— Si vous le dites. Mais je préfère rester à côté de vous, car on ne sait jamais !— Merci, je pense que ça ira. Je viens de lui redire merci. Tout à l’heure, je ...
... lui aurais plutôt dit de foutre le camp. Décidément, les choses sont inaccoutumées sous le soleil grec ! Une petite brise me fait frissonner, sans réfléchir, je me plaque à lui. Je sens son regard sur moi ; je fais alors la grosse bêtise de le regarder dans les yeux. Comme hypnotisée, je vois ses lèvres s’approcher de moi, j’entrouvre la bouche, ses bras m’enlacent et nous nous embrassons le plus naturellement du monde. Je ferme les yeux, je ne fais rien pour l’empêcher de continuer ; comme tout à l’heure sur la mer, je me laisse porter, et j’aime ça ! Je finis par redescendre sur terre. Je m’écarte légèrement de lui, mais il me retient entre ses bras. Je toussote : — L’alerte est passée, ma jambe va mieux. Vous… vous pouvez me lâcher, merci.— Le problème est que je n’ai guère envie de vous relâcher.— Pourtant, il le faut : je dois m’habiller et aller manger.— Deux choses que nous pouvons faire à deux…— Vous ne perdez pas le nord, pour un Suisse du sud.— Je ne comprends pas bien ce que vous venez de dire, mais je suis d’accord avec vous sur un point : je ne perds pas le nord.— J’avais remarqué… J’essaye de me donner une contenance. Ma propre réaction m’étonne, surtout avec un type impossible comme lui. Je me demande si je ne vieillis pas mal… — Bon, Ewan, mettons les choses au clair : j’ai eu un instant de faiblesse, dans les deux sens du terme avec ma jambe et vous.— Vous appelez ça, un instant de faiblesse ?— Oui, j’appelle ça, un instant de faiblesse. Vous et moi, ça ne ...