1. Ballade en campagne.


    Datte: 31/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... nature ; je venais de croiser un coureur, seule âme vivante rencontrée du reste. " "C’est quelques minutes plus tard que j’ai vu ce petit chemin entrant dans la forêt de Nieppe sur ma gauche. Curieuse et en même temps l’idée de m’isoler m’a de suite fait envie. J’ai alors avancé doucement vers ce trou noir que formaient les buissons et autres arbres ; pas trop rassurée il faut le dire, mais l’adrénaline est aussi un truc que j’aime ! Tremblante sur mes sandales à plateformes, je scrutais la pénombre essayant de laisser les yeux s’habituer à l’obscurité… Dix mètres, puis vingt. Le petit chemin zigzaguait entre les arbres laissant apparaitre par moment la lumière du jour, au travers des branchages épais à cette époque de l’année. La fraîcheur du lieu, son côté lugubre, il ne m’en fallait pas davantage pour nourrir la libido. Des frissons me parcouraient le corps, l’envie de plaisir se faisait sentir. Seule dans la nature encline à une forte envie ; lorsque la lumière m’a indiqué un petit coin ensoleillé, je n’ai pas résisté, je me suis laissé attirer par la lumière. J’ai dû écarter quelques branches pour me frayer un passage. L’endroit était superbe… Tout simple en fait, mais la lumière, les rayons du soleil le rendaient magique. Un petit chemin, bien plus petit que le premier débouchait sur la lisière d’une pâture ou d’un espace vert, je ne sais le nommer. Toujours est-il, qu’un champ apparaissait à mes yeux, mais avant ce champ, une bande d’herbe verte baignée par le ...
    ... soleil. La chaleur me frappait à nouveau, mais je l’appréciais cette fois, sûrement à cause des dix minutes que je venais de passer à frissonner…" "Comment expliquer ce qu’il m’a pris ? Je n’en sais rien ! Mon état, le lieu… L’envie de plaisir… Je me souviens m’être pressée la poitrine tout en me mordant la lèvre inférieure. Je me suis accroupie, puis assise dans l’herbe fraîche… Quelques minutes à écouter, épier ; pas un bruit, outre le courant d’air dans les feuillages. J’étais seule au monde et c’était un plaisir total. Quelques minutes ont passé, je me suis détendue et allongée dans cette herbe relativement haute. J’étais comme dans un petit cocon entouré de ces épis qui virevoltaient au moindre petit courant d’air. Je me sentais surtout à l’abri de tout et terriblement bien ! La suite ? Vous vous doutez… Le calme régnant, mon état second… La nudité que je ressentais au moindre mouvement… La petite robe si légère ! "Étendue, sur un terrain légèrement pentu, j’étais installée comme dans un bain de soleil, les pieds un peu plus bas que le haut du corps. Les bras écartés en croix, jambes recroquevillées de moitié et écartées, je balançais celles-ci paisiblement, ouvrant et fermant les cuisses, les yeux clos me délectant du soleil sur ma peau et de ce petit air frais qui s’engouffrait jusqu’au compas de mon entrejambe, venant rafraîchir et surtout me titiller le bouton d’amour sensible à tout changement climatique. Quel bonheur, quel moment divin. J’étais à l’écoute des moindres ...
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