1. LE TÉLÉPHONE


    Datte: 01/11/2018, Catégories: Anal Première fois Humour,

    ... plutôt terne. Je donne l’apparence d’une femme normale, aux désirs sexuels normaux. Mais à l’intérieur je suis une boule de feu ; un véritable incendie.« J’ai une vie amoureuse intérieure très intense et… très virtuelle! J’ai inventé ce petit jeu en entendant une copine me parler d’amour au téléphone. La première fois j’ai appelé au hasard, en utilisant bien sûr le système de l’appel masqué. Au bout du quatrième appel, je suis tombée sur un homme qui était à l’hôtel dans une ville côtière et qui s’était prêté au jeu, croyant qu’il s’agissait de sa femme. Je n’ai pas démenti ; et aujourd’hui encore je me demande comment sa femme a dû prendre la chose quand il lui a raconté. La séance ne fut pas très réussie pour moi qui cherchais quelqu’un qui entrerait dans mes fantasmes, sans se poser de questions et me suivre, et même parfois me précéder, dans mes histoires. J’ai surtout trouvé un homme émoustillé par les mots les plus grossiers et les plus vulgaires. La beauté de l’histoire que je voulais lui faire vivre à mes côtés ne l’intéressait que passablement. J’y ai tout de même trouvé du plaisir, surtout quand je l’entendais gémir en se masturbant au son de ma voix. J’ai continué avec d’autres appels : certains ont été plus concluants que d’autres. Quand je trouvais quelqu’un d’intéressant je le gardais quelques nuits, jusqu’à épuisement de sa capacité à m’étonner. Mais la plupart du temps, une seule séance suffit. »« Et puis l’autre jour, j’ai rencontré ta sœur. Et bien sûr je ...
    ... lui demandé de tes nouvelles. Elle m’a répondu que tu étais en quelque sorte mon voisin. Que tu as réussi ta vie professionnelle. Que tu es toujours célibataire. Que tu viens de sortir d’une relation amoureuse torride avec une femme mariée et que tu en gardes aujourd’hui encore une blessure profonde. Elle m’a refilé ton numéro de téléphone. Et la suite tu la connais. Il y a une seule chose que tu ne connais pas encore, c’est que dans ma jeunesse, quand je venais chez toi, j’étais tombée follement amoureuse de toi. Tu étais beau, grand, cultivé ; tu avais déjà fini tes études et tu travaillais. Pour la petite idiote que j’étais, c’était toi le prince charmant. Seulement toi, tu étais occupé ailleurs : chaque fois tu ramenais à la maison une nouvelle amie. Elles étaient toutes très jolies et j’étais à chaque fois très jalouse. Je crois que tu n’as même jamais remarqué l’intérêt que je te portais. Ce manège de petite fille amoureuse a duré plus de trois ans, jusqu’au Bac que moi, j’ai raté et que ta soeur a décroché haut la main. Depuis je t’ai perdu de vue. Je n’ai eu de tes nouvelles que chaque fois de je rencontrai ta soeur, à des intervalles de plus en plus éloignés. Voila maintenant tu sais tout.- Pourquoi m’avoir invité ; cela n’entre pas dans la logique du processus que tu as mis en œuvre. Notre rencontre ne peut avoir qu’une seule signification : passer de la parole à l’acte.- Maintenant que je t’ai revu oui ! Mais initialement je voulais simplement te remercier de ces ...
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