1. Dialogues Interdits (1)


    Datte: 03/11/2018, Catégories: Divers,

    ... c’est devenu de plus en plus léger. Des touches d’humour quasi nostalgiques. « Tu pourrais sortir sans ton cul ? Je serais rassuré ». Des idioties comme ça. Ça m’a toujours fait beaucoup rire. À dix ans, l’âge où on rigole dès qu’on entend le mot « cul » c’était normal. Aujourd’hui à plus du double, les piques de papa me font toujours autant rigoler. koukiinx – Donc tu as quand même pu t’acheter ce que tu as voulu en étant ado ? – Pas tout à fait. L’ouverture est venue de l’autre bord : maman. À force d’insistance, elle a cédé. Et m’a offert du… moins large. – Normal. Instinct maternel ! – Comment ça ? – Elle a l’instinct de te considérer comme une femme qui cherchera tôt ou tard à assurer sa descendance, et donc à présenter des arguments aux candidats potentiels. – Hum ! Des candidats potentiels il y en a eu un paquet, sans que j’ai à assurer ma descendance pour autant. – Ton père est rassuré, aujourd’hui ? – Oui et non. Au fond de lui, il a toujours la trouille que je tourne mal, que je fasse n’importe quoi de mon corps. L’autre jour, je suis rentrée tout courbaturé de l’équitation. J’avais testé le double galop et le saut pour la première fois. Je suis allée m’affaler dans mon lit en boitant, en m’allongeant sur le ventre, sans même pouvoir m’asseoir. Tu aurais vu ses yeux catastrophés ! – Tu as chassé ses craintes, j’espère. – Je lui ai juste dit ce que j’avais fait au cheval aujourd’hui. J’aurais rêvé de pouvoir lui dire « mais non papa ! Je ne viens pas de me faire sodomiser par six types d’affilé. Je l’ai déjà fait il y a des semaines et j’y suis allé tout en douceur, ce soir-là tu n’as rien remarqué et a accepté sans broncher que j’étais allée réviser mes partiels à onze heures du soir ».
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