1. Deux amies aux bains (1)


    Datte: 03/11/2018, Catégories: Lesbienne

    ... par entrouvrir mes lèvres closes et ma copine saisit l’occasion pour envahir ma bouche avec sa langue. C’en est trop: je m’abandonne complètement à ce baiser fou, laisse glisser ma bouche contre la sienne, vient blottir ma langue dans sa langue. Alexandra me serre contre elle, m’attire vers elle. Ses mains caressent désormais tout mon corps sans chercher à le cacher: mes reins, mon dos, mes épaules et surtout mes fesses qu’elle masse à pleine paume. Mon cœur cogne. Mon cerveau déconnecte. Je suis dégoûtée de ce qu’elle me fait. J’adore ça. Il faut qu’elle arrête. Je veux qu’elle aille plus loin. Confuse, je finis par me dégager de son étreinte: "Tout le monde nous regarde…" Elle prend un air narquois, comme si je venais de dire une énormité: "Mais non ma chérie, ils sont bien trop occupés pour nous regarder…" Elle repart à l’assaut de moi et je n’arrive pas à comprendre pourquoi je n’interrompt pas cette étreinte de lesbienne, la seule réponse qui vient du fond de moi, c’est que j’aime ça, que j’en ai envie… Alex me plaque contre la paroi et presse son bassin contre le mien, commençant à onduler d’avant en arrière et sur les côtés pendant qu’elle me roule des patins. Ça me terrifie mais je viens à sa rencontre: nos pubis se frottent, s’affolent, se dérangent. Elle me fait de l’effet, et pas qu’un peu: tout mon corps est en feu; mon vagin est en émoi, ouvert et bouillonnant; nos seins s’épousent, se frottent, s’aguichent; nos bouches se dévorent. Je prend les fesses de ma ...
    ... copine dans mes mains pour renforcer notre contact délicieux. Je m’en fiche qu’on nous voie, je m’en fiche qu’on nous juge, je m’en fiche de mon histoire sexuelle banalement hétéro: c’est elle que je veux, là, maintenant. Je laisse la honte de côté et je laisse grimper le plaisir, qui repousse toutes les questions à plus tard. L’union de nos corps s’intensifie, s’accélère. La chaleur dans mon bas-ventre est en train de se transformer en bombe à retardement alors que le plaisir monte, monte, monte. Puis c’est l’onde de choc, qui me traverse et me terrasse. Je dois me mordre la lèvre jusqu’au sang pour ne pas hurler de plaisir. J’ouvre les yeux et je vois qu’Alexandra a son orgasme en même temps que moi: nous nous regardons, la bouche en "o", les yeux ivres, les joues empourprées, le souffle rauque… Puis, progressivement, alors que la vague de plaisir s’en va, la honte revient. Je reprends conscience que je suis dans un bain à bulles, en public, et que je viens de… faire des trucs sexuels avec ma meilleure amie. Je suis tellement honteuse que j’ai envie de disparaître. "Oh lala, qu’est-ce qu’on vient de faire… C’est vraiment n’importe quoi…" Alex prend mon visage dans ses mains et me dit: "Toi et moi, on vient de faire l’amour… C’est normal que tu sois bouleversée: je le suis aussi. Moi non plus, je n’ai jamais rien fait avec une nana. Je suppose que j’ai juste été la première de nous deux à réaliser que ce qu’il y a entre nous, qu’on le veuille ou non, c’est beaucoup plus que de ...
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