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Turbulences aériennes
Datte: 07/11/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes,
Cet été-là, je revenais de deux semaines de vacances à Cuba. À 28 ans et après une nième rupture amoureuse, je m’étais réfugié dans ce pays envoutant et empreint de sensualité pour oublier, le temps de quelques jours cette histoire et tenter de tourner la page. Sur le vol de nuit du retour, j’ai le cœur lourd à l’idée de reprendre le travail, mon quotidien et le stress ambiant de la capitale. Après quelques heures de vol et une légère collation, l’avion semble s’être totalement anesthésié. J’entends simplement de bruit sourd et omniprésent du moteur du Boeing. Je toise d’un œil agar, mes voisins de rangée mais personne ne semble me remarquer. Mon regard balaye les alentours et s’arrête net sur ma voisine du rang d’à côté. Je ne l’avais pas remarqué tout de suite mais malgré la pénombre régnant dans l’appareil, je pouvais aisément distinguer sa peau halée, sa longue chevelure brune et soyeuse relevée par une adorable queue de cheval laissant échappées quelques mèches folles et ondulées autour de son visage mutin. Son micro short en jean effiloché dévoilait de longues jambes fines et musclées. En la dévisageant de haut en bas, mon regard fut immédiatement captivé par sa poitrine généreuse, moulée dans un débardeur blanc légèrement transparent, qu’elle portait sans soutient gorge et qui laissait deviner des seins parfaits. Une sensation étrange me traversa. Au-delà de la pointe de jalousie à la vue de cette véritable bombe, je sentis une bouffée de chaleur monter en moi de mon ...
... bas ventre à la pointe de mes oreilles. Tout d’un coup mal à l’aise par ce sentiment inattendu, je ressens le besoin d’aller me rafraîchir et profite du sommeil ambiant des passagers, pour me diriger vers les toilettes au fond de l’avion. Je me passe de l’eau sur le visage et regarde fixement mon reflet dans le miroir. Je dois avouer que je n’ai pas à me plaindre non plus. Je fais partie de cette catégorie de filles que l’on remarque facilement. Grande et pulpeuse, j’ai rassemblé mes cheveux frisés et légèrement blondis par le soleil, en un gros chignon surélevé. Ma peau déjà caramélisée de par mes origines caribéennes et italiennes laissait maintenant place, à un teint légèrement chocolaté grâce à ces jours au soleil ! Vêtue d’une petite jupe jean et d’un débardeur turquoise laissant apparaître les bretelles d’un soutien-gorge en dentelle noir, je me souris dans la glace et me décide, enfin, à sortir après quelques minutes. En ouvrant la porte je te tombe nez à nez sur cette sublime créature. Ses jambes me paraissent immenses et son débardeur laissait entrevoir un nombril habillé d’un piercing brillant qui faisait ressortir encore davantage son peau bronzée. Son odeur vanillée me rappelait le monoï que j’utilisais quotidiennement lorsque j’allais à la plage pour accentuer la marque de mon bikini. Elle me sourit et me dit : - Salut ! Toi non plus tu n’arrives pas à dormir en avion ?? Je crois bien que nous sommes les seules à être réveillée ! Un rire espiègle dévoilait des ...