La putain de Cassiopée
Datte: 10/11/2018,
Catégories:
f,
grp,
frousses,
Collègues / Travail
nympho,
grossexe,
bizarre,
neuneu,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
facial,
Oral
fist,
double,
Partouze / Groupe
humour,
policier,
Cassiopée était une charmante petite bourgade rurale située au milieu de nulle part ; une église, quelques maisons de taille modeste serrées autour de ce qui semblait être les deux seules rues ; une gare dans laquelle s’arrêtait parfois un train fantôme ; et des champs, des champs à perte de vue, à vous rendre allergique à la couleur verte, des champs à peine parsemés çà et là d’une ferme ou d’un silo à grain. Je m’attendais à voir le Géant Vert débarquer d’une seconde à l’autre pour me souhaiter la bienvenue… Mais le quai de la petite gare restait désert alors que je faisais le pied de grue, attendant désespérément Cassidy. La veille, un type m’avait appelé au bureau. Il avait une voix chaude et dure teintée d’une pointe d’accent, et m’avait demandé de venir ici, à Cassiopée, le genre de bled que l’on ne trouve même pas sur les cartes tant il est insignifiant. Ce Cassidy était propriétaire d’une ferme dans laquelle il élevait quelques vaches et cultivait le maïs, et il avait un problème. Bien évidemment, sinon il ne m’aurait pas appelé à la rescousse. Je lui avais fait remarquer que j’étais détective privé et non pas expert agronome ou vétérinaire spécialiste en bovins, mais visiblement il s’en fichait éperdument et désirait au plus vite ma présence ici. Le montant du chèque qu’il me promettait avait très vite anéanti toute forme de résistance de ma part et j’étais venu par le premier train, ce qui n’avait pas été commode vu la faible fréquentation de la ligne de chemin ...
... de fer. Karen, ma charmante assistante, était partie rendre visite à une vieille tante, je lui avais laissé un message afin de lui dire où j’étais et de lui rappeler que le frigo était vide… Le train était reparti depuis dix minutes et je commençais à être particulièrement agacé. Cassidy m’avait pourtant bien dit qu’il m’accueillerait à la gare ! Je pris ma valise et me dirigeai vers le guichet, mais au lieu d’y trouver un employé, je n’y vis qu’une simple pancarte : «de retour dans 5 minutes ». Mes talents exacerbés d’observateur remarquèrent immédiatement la poussière accumulée sur l’affiche ainsi que l’araignée sagement installée au milieu de sa toile dans le coin supérieur gauche… Plutôt longues les cinq minutes… C’est alors que j’entendis le bruit… un foutu vacarme à vrai dire, mélange de vieille mécanique rouillée, de hurlements stridents sortis de la gorge d’une harpie, de cris de bête qu’on égorge et de rave-party. Je compris qu’il s’agissait d’une voiture lorsque je vis arriver devant la gare un vieux tacot des années 1930, complètement rouillé et rapiécé de partout. Même ma vieille Ford aurait paru flambant neuve à côté. Le conducteur arrêta le moteur qui sembla pousser un râle de soulagement, arracha un dernier cri à la mécanique en tirant le frein à main, et sortit de la pièce de musée en se dirigeant vers moi. C’était un vieux type qui boitait bas mais gardait un pas décidé. Il ressemblait à Popeye avec sa gueule burinée, son menton proéminent et sa pipe fumante ...