1. Marsupilami (Chapitre 1)


    Datte: 11/11/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Aujourd'hui, à l'aube de mes 30 ans, je n'ai jamais été aussi malheureux de ma vie. Après une vie amoureuse plus que tumultueuse, j'ai, je ne sais comment, vécu la véritable expérience du couple, de l'amour fusionnel et inconditionnel. Il semble malheureusement que de nos jours, le prix à payer pour ce genre d'histoires soit une fin tragique, des déchirements, des pleurs, pertes et fracas. Paradoxalement, je pense que cette relation a été détruite par ce que j'essaie de fuir à tout prix : mon passé amoureux composé de relations d'un soir et d'amourettes de week end sans profondeur remplacées dés le moindre essoufflement. J'étais lassé de ne créer des liens que charnels, mais je n'étais pas prêt à assumer une relation plus forte. J’ai grandi dans une famille naturiste. Mes parents se sont rencontrés sur une plage, se sont ouverts aux joies de la nudité ensemble, et depuis ce jour, n’ont que rarement quitté le bord de mer. C’est tout naturellement qu’ils nous y ont élevés, ma sœur et moi, avec le moins de tissus possibles. Dans mes meilleurs souvenirs d’enfance, je ne porte pas de vêtements ; les photos de famille les plus spontanées se sont faites dans le plus simple appareil. Tout cela, c'est à mon père qu'on le devait, cet éternel esprit décontracté et proche de la nature. C’est au contact des autres que j’ai compris que mon rapport à la nudité était plutôt rare. Il n’a jamais s’agit de quelque chose de vaguement sexuel pour moi. J’ai, depuis mon adolescence, vécu une ...
    ... sexualité qui s’est avérée totalement décomplexée et immensément riche, et il en va de même, d'après ce que j'en sais, pour ma sœur. Moi comme elle accumulons un nombre de conquêtes vertigineux, surtout grâce à une confiance et une assurance physique à toute épreuve : il ne faut pas se méprendre, il ne s'agit pas de prétention, mais plus d'acceptation totale de son aspect physique. Il faut avouer que la génétique a beaucoup aidé : nos parents étaient beaux, en forme et particulièrement séduisants. L'un comme l'autre dégageaient une assurance et un charisme qui encore aujourd'hui leur donnent les plus grandes facilités pour ce qui est de nouer des liens affectifs. Ma mère est encore capable, malgré ses 58 ans, de séduire un jeune homme sans efforts, et mon père peut lui aussi sans aucun soucis intriguer la gent féminine par son charme d'ours virile. Je n’ai peut être pas hérité d’une mâchoire aussi masculine que celle de mon père, mais je suis grand, carré sans être musclé, et mes traits sont plutôt fins (bien que je sois loin d'être mannequin). J'ai en revanche hérité de sa pilosité, qui sans être invasive, me donne un torse virile lorsque je prends la peine de faire du sport. Dans l'ensemble, la puberté avait été généreuse avec moi. Aussi subitement que violemment, elle m’a frappé de plein fouet, et en plus d’une pilosité virile, d’une musculature plutôt épaisse et d’un visage adulte, j’ai été affublé d’un sexe que l'on a qualifié de “gargantuesque”. La différence a vite été ...
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