La délurée Justine est bonne à marier
Datte: 12/11/2018,
Catégories:
f,
fh,
cadeau,
Inceste / Tabou
campagne,
soubrette,
cérébral,
revede,
init,
exercice,
portrait,
... Elle se tient bien droite, la tête haute, cambre ses reins ce qui redresse ses seins. Sûr de son charme et de l’effet qu’elle produit, elle prend en grand le virage au bout du couloir. C’est à elle à présent de se régaler ! Mais c’est court deux secondes pour tourner la tête vers lui et constater qu’il est bien en train de la regarder. Merveille ! Son plaisir dure encore lorsqu’elle dégringole les escaliers. Elle a croisé son regard et elle n’a pas baissé les yeux. Non ! Pas plus que lui. Après tout est-ce étonnant, à y regarder de plus près, puisque le même sang coule dans leur veine par un lointain cousinage. —oooOooo— Elle s’en retourne sur le chemin qu’elle a pris hier et qui ramène ses pas sur le mont des Hautes Côtes. Elle s’assied sur l’herbe cette fois-ci et s’adosse au Calvaire qui porte sa croix. Elle chantonne, soulagée, heureuse d’avoir blanchi son honneur. Elle cueille quelques petites fleurs de printemps et fait des tresses avec les tiges des jolies pâquerettes. La couronne sera finie d’ici peu. Ainsi absorbée, elle n’a pas vu arriver Constantin. Sans rien dire, il s’assied à côté d’elle, enfin juste assez décalé pour poser sur l’herbe un dossier bien épais et bien ficelé, entre eux deux. C’est bien, un peu de distance, pense-t-elle en jetant un coup d’œil vite fait au paquet qui les sépare. Sûrement quelques feuilles d’un travail laborieux qui parle de grappe, de raisin et de vendange pour que la récompense soit un jus couleur de sang à boire jusqu’à la ...
... lie. C’est comme ça au pays de bourgogne ! Elle garde le silence elle aussi. C’est comme ça au pays des émois… Quelques oiseaux gazouillent dans un buisson, juste un peu plus loin. Il ne dit rien. Elle respire paisiblement. Elle ne dit rien. Tout juste un petit regard en coin pour l’apercevoir une fraction de seconde, quand il passe une main dans ses cheveux pour replacer quelques mèches qui sont décoiffées aussitôt par le souffle du vent. Un sourire timide qu’elle lui offre pour son geste plaisant, pour sa main. Il cueille à présent quelques pâquerettes et lui tend avec un sourire en retour. C’est bien, un petit sourire plein de sagesse, pense-t-elle en faisant attention que son cœur ne batte pas trop fort. Elle accepte les fleurs et reprend la tresse. Elle s’attache à croiser patiemment les tiges bien serrées. Au fur et à mesure, il lui tend d’autres fleurs. Ses gestes sont délicats, ses mains sont fines. Il aime la regarder. Elle le sait, parce qu’elle sent ses yeux posés sur ses doigts. Et il y a des mots qui n’ont pas besoin d’être là pour dire les choses. De nouveau un regard furtif sur le paquet. En même temps, elle pense, elle pense, en continuant la tresse. Elle est jolie comme un cœur, Justine, et maligne comme on en voit certainement peu, sur neuf kilomètres à la ronde jusqu’à Meursault et coquine encore plus. Une petite lumière traverse son esprit. Elle sait ! C’est une femme et les femmes sentent ces choses-là. La couronne est finie. Il lui prend des mains et la ...