La belle Hélène
Datte: 13/11/2018,
Catégories:
fh,
amour,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
... six mois ou deux ans, par principe, j’étais une femme fidèle. Je l’étais encore dans ma tête jusqu’à mercredi dernier. J’ai toujours tenu à rester irréprochable.— Jusqu’à mercredi dernier ? Un pauvre sourire et un regard… un regard comme une balise de détresse : — T’as droit à un scoop. Mon mari m’a annoncé dimanche son intention de demander le divorce. J’ai d’abord cru à une mauvaise blague, ou une colère dont il a l’habitude. Divorcer ? Une perle comme toi ? — Le divorce ? Qu’est-ce qui lui prend ? De la détresse, on passe aux larmes.Là, je suis perdu. Hélène, ma tendre, non, faut pas ! Hélène, je suis là, viens contre moi et dis-moi tout, je t’écouterai. Un goût salé sur mes lèvres, je lui embrasse les paupières en lui caressant les cheveux. De gros sanglots l’agitent. Je la laisse pleurer et peu à peu la crise se calme. — Pourquoi le divorce, ça ne marchait plus, entre vous ?— Il m’a appris qu’il avait une maitresse, bien sûr, une plus jeune, une plus belle, une plus docile, une plus intelligente et j’en passe.— Dis voir, il se diversifie, ton homme ?— Non, il me jette comme un vieux chiffon. Et mercredi j’ai eu la lettre de son avocat pour la mise en route de la procédure. Ce n’était donc pas une blague. Je suis immédiatement allé trouver Bernard avec cette lettre. Hélène, j’ai encore une question à te poser, tu me pardonneras, mais je préfère savoir. — Alors, tu es venue chez moi simplement pour te venger ? Elle me regarde, un sourire l’illumine, puis elle ...
... rapproche ses lèvres des miennes. Un baiser tendre et doux. — Depuis la lettre de son avocat, je me considère comme déliée de tout serment. Et j’ai voulu marquer le coup. Cette liberté, chèrement acquise, il n’y avait qu’avec toi que je voulais l’étrenner. Mais je reconnais que c’est aussi pour lui rendre la monnaie de sa pièce.— Avec moi…, soit… mais qu’est-ce que tu trouves de particulier à un pauvre bougre de célibataire comme moi ? Encore la tendresse et la douceur d’un baiser. — Je te le dirai une autre fois. On aura l’occasion de se revoir et de bavarder, si tu veux bien ? Tu parles, si je veux bien, Hélène ! — Et de jardiner ? osé-je timidement. Je préfère son rire à ses larmes. — Tu es incorrigible. Oui, tu pourras jardiner, et j’y compte bien ! Soudain, elle sursaute et consulte sa montre. — Il est temps que je rentre.— Tu vas te faire engueuler, si tu es en retard ?— Pas du tout. Plus personne ne m’attend. Il a déjà quitté la maison pour aller s’installer chez l’autre. Bernard va débarquer.— Dis voir, mais c’est un TGV, ton futur ex ? Sa démarche me semble un peu précipitée, voire imprudente. Mais BDD n’a jamais fait dans la dentelle. Après tout, c’est son problème. Dans l’entrée, nous nous faisons face. Elle met ses bras autour de mon cou. — Embrasse-moi, s’il te plaît. Tes désirs sont des ordres, Hélène. Je la raccompagne jusqu’à sa voiture, et lui fais de grands signes au démarrage. On se revoit demain. Je me sens gai comme le pinson et léger comme le petit nuage, ...