1. Retrouvailles


    Datte: 06/08/2017, Catégories: Partouze / Groupe

    ... train et je rentrais en région parisienne avec cette voiture laquelle d'après ce que mon contact me disait, était en état de rouler. De toute manière dans le pire des cas, je perdais deux jours et je rentrais en train mais au moins cela me donnerais l'occasion de revoir mon vieil ami et sa femme dont les formes et son sourire restaient toujours gravées dans ma mémoire. Je préparais mon voyage tranquillement et Léa me dit qu'elle pourrait venir me chercher en fin d'après-midi à Angoulême car elle ne travaillait pas le mercredi après-midi, ce qui m'éviterait de prendre un train régional pour rejoindre leur petite ville. Dans ce train à grande vitesse, je regarde le paysage défiler en repensant à nos années de lycée, aux frasques que nous avions faites Yves et moi. Il a peu changé depuis le lycée, son visage est moins fin et il a pris quelques rides mais c'est notre lot à tous, pour ma part je sais que depuis que j'ai quitté l'armée, je n'ai plus les abdominaux aussi prononcés même si je continue à faire un peu de sport. Quand à Léa, elle a toujours cette chevelure blonde magnifique et ce regard à damner un saint. Le contrôleur annonce l'arrivée en gare d'Angoulême, je me lève pour prendre mon sac et me diriger tranquillement vers la sortie de la voiture. Je n'aime pas me retrouver dans la bousculade des gens qui se précipitent à la porte, aussi je m'arrange toujours pour être le premier à sortir du train. Lorsque la porte s'ouvre, je suis donc le premier à poser le pied sur le ...
    ... quai de la gare et je me dirige vers la sortie. Au vu de la longueur des quais, je ne suis pas surpris de ne pas découvrir instantanément Léa qui m'attend près des escaliers qui permettent de sortir et de rejoindre le parking où elle s'est garée. Elle me fait un grand signe de la main en m'apercevant, signe auquel je réponds et presse le pas pour m'approcher d'elle. Je la vois, elle est vêtue d'une doudoune bleue marine et d'un jean assez moulant et comme quand elle avait dix-sept ans de ses éternelles santiags. Arrivé devant elle, je réalise que j'avais oublié qu'elle était aussi petite malgré les talons de ses bottes. Je dois la dominer d'une bonne tête et je suis obligé de me baisser et elle de se hisser sur la pointe de ses orteils pour m'embrasser. - Oh Laurent, cela fait si longtemps!" - Et oui!" Je réponds gauchement, ne sachant pas vraiment quoi ajouter de plus que cette banalité. "La vie est comme cela mais elle nous réserve parfois de belles surprises." Et toujours aussi maladroitement, je ne peux m'empêcher de lui dire "Tu n'as pas changé!" Elle me sourit et me serrant dans ses bras, je sens ses lèvres se poser au coin des miennes, cela me trouble et je ne peux pas résister à faire glisser mes mains sur ses fesses rebondies. Elle se colle un peu plus contre moi sans rien me dire puis elle s'écarte et me prenant par le bras, elle m'entraîne hors de la gare. - Viens! Yves nous attend. Tu lui as manqué tu sais. Il ne se passe pas une semaine sans qu'il ne me parle de ...
«1234...9»