Le club des nymphes - tome II (13)
Datte: 15/11/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
... C’est des conneries ! Pas la solidarité, non, ça c’est bien, mais ce n’est pas ce qui la motive... — Que veux-tu dire ? — Je suis désolé, Lorelei ; je n’aurais jamais dû accepter de te faire passer ta seconde épreuve d’initiation ; je n’aurais jamais dû continuer de te voir après. La vérité, c’est qu’Élodie cherche sans doute à t’éloigner de moi et à te punir. — Quoi ? Mais pourquoi ferait-elle cela ? — Euh… C’est compliqué. Disons qu’Élodie est très possessive et qu’elle ne veut pas que je noue des relations avec d’autres filles. Par pitié, Lorelei, tu ne dois pas y aller. Tu ferais même mieux de quitter les sirènes et de rejoindre les nymphes. Tu y seras beaucoup mieux ; jamais Louise ne t’imposera ce genre de truc. — Je… j’ai promis, hésite-t-elle. Et puis c’est ma marraine… et malgré ce que tu dis, elle m’a bien aidée depuis le début d’année. Je ne veux pas trahir sa confiance. Lorelei est dévouée. C’est admirable, mais elle ne comprend pas la position dans laquelle elle est. Élodie me l’a dit hier soir : elle est prête à tout pour m’avoir. Il fallait donc bien que je me doute qu’elle s’en prendrait tôt ou tard à sa filleule afin de l’écarter de moi. Quel imbécile j’ai été ! Il faut que je trouve une façon ou une autre de la protéger des manœuvres d’Élodie. — Et si je devenais ton parrain, tu ferais ce que je te demande ? tenté-je. — Mon parrain ? sourit-elle. J’aurais bien voulu, mais le tirage au sort en a décidé autrement. Quelle innocence, souris-je… Elle croit ...
... encore qu’il y a eu un tirage au sort. Élodie avait choisi Morgane, Nathan voulait Morgane et a donc refilé Lorelei à la place. — Je pourrais être une sorte de « parrain adoptif ». — C’est possible, ça ? — Et pourquoi pas. L’idée te plairait ? — Oh oui, ça serait cool ! m’embrasse-t-elle. J’adorerais. — Dans ce cas, c’est réglé. Je suis ton nouveau parrain. Tu n’as plus qu’à suivre mes conseils. — Ça ne change pas qu’Élodie est toujours ma marraine et que je lui ai fait une promesse. — Dans ce cas-là, hésité-je, c’est elle que je dois faire changer d’avis. Je la serre dans mes bras et l’embrasse en lui promettant que je prendrai soin d’elle. Elle me sourit tendrement et commence à défaire les boutons de sa chemise. C’est le lendemain soir que je vais pouvoir négocier avec ma sœur. Je rentre le premier à l’appartement et attends son retour nerveusement. Elle n’arrive pas tout de suite ; elle avait rendez-vous avec le directeur, apparemment, probablement le même genre de rendez-vous que Povin entretient avec Louise. Le salaud, quand j’y pense… il profite bien de sa position ! Elle rentre finalement environ une heure et demie après moi. Hypnotisé par les images d’une émission de télé quelconque, je l’attendais sur le canapé. Elle me sourit et vient me rejoindre. Assise à côté de moi, elle pose la tête sur mon épaule. Je soupire pour me donner du courage. — Comme toujours, il a fallu que tu viennes foutre la merde, lui reproché-je. Tu ne peux décidément pas t’en empêcher ! — De quoi ...