1. Haut les masques


    Datte: 22/11/2018, Catégories: fh, volupté, massage, Oral yeuxbandés,

    ... plaît ton fantasme, et à vrai dire, j’ai le même.— … Palpitations, érection et mains moites tout à la fois, je n’ose répondre. Puis… — Partageons-le alors !— Comment ?— Je peux venir chez toi. J’arriverai, masqué, à ta porte. Tu m’ouvriras, et sans me regarder, tu mettras toi aussi un masque que tu auras préparé. Quant à la suite, nous verrons bien…— D’accord, demain à midi, je t’attendrai. D’accord ! Elle était d’accord… Bon, cet échange avait lieu à 1h25 du matin, et même s’il n’y avait pas trace d’ébriété dans sa voix, j’avais du mal à croire que cette invitation allait résister au passage de la nuit. On a convenu de se rappeler le lendemain peu avant midi, pour qu’elle me donne son adresse. Le soir, dans mon lit, ma masturbation a été douce et rêveuse, et mon orgasme puissant tant mon cerveau balbutiait d’images étranges, excitantes, mystérieuses, et envoûtantes. Des images sans images en quelque sorte, sans visage, seulement des sensations de mes lèvres, de mon odorat, de mon goût et de mes doigts, sans parler de mon sexe. Le lendemain matin, au boulot, difficile de décrocher mon regard de la pendule, et de ne pas compter les heures. Appellera, appellera pas ? À l’heure dite, personne. Je laisse passer dix minutes puis me dis que je ne vais pas laisser passer un tel fantasme sans réagir, j’envoie un sms. Peur de vivre ton fantasme, ou peur de l’inconnu, moi je suis toujours partant. Elle me rappelle, m’explique qu’elle s’est réveillée plus tard que prévu, me donne ...
    ... l’adresse… Je m’élance sur l’autoroute, manque me tuer deux ou trois fois, m’arrête au pied de chez elle, tremblant, transi par ce froid de janvier, avec au tour du cou l’écharpe qui fera office de masque faute de mieux… Comme nous l’avons convenu, parvenu à la porte translucide de son pavillon, je l’appelle sur son portable. — Je suis là, devant ta porte.— Je t’ouvre. Je passe alors mon écharpe autour de mes yeux, l’attache solidement d’un nœud. Entrée dans le tunnel, je ne vois plus rien. J’entends la porte s’ouvrir. — Entre, et passe à droite, que je referme. La porte se referme après mon passage, j’attends immobile. — Je mets mon masque. Sa voix est grave, comme au téléphone, et dans l’ambiance très particulière de cette rencontre, elle donne à ses paroles un ton solennel, sensuel, presque inquiétant. — Donne-moi ta main, je vais te guider. Il va falloir descendre des marches, très raides, une sorte d’échelle, je vais te guider. Elle prend ma main offerte, et passe devant moi. Je suis excité mais aussi inquiet de la suite des événements. Le bras maintenant tendu vers elle qui est devant moi, je tâtonne. Hasard ou désir, ma main se pose sur son sein gauche, elle ne réagit pas, et je l’y laisse. Je réduis l’espace entre nos corps et nous marchons vers le centre de la pièce. — Je vais descendre la première. Attention aux marches, elles sont très raides et tournent. La main toujours posée sur son sein gauche, m’aidant de l’autre comme je peux, je descends doucement dans l’arène ...