2789
Datte: 26/11/2018,
Catégories:
f,
fh,
complexe,
Collègues / Travail
amour,
jalousie,
ffontaine,
fsodo,
jouet,
pastiche,
humour,
sf,
L’aéronef s’arrima au sas de l’unité d’habitation. Annabelle en descendit précipitamment. L’entretien qu’elle venait d’avoir avec son boss, le ministre d’État chargé des cérémonies et des commémorations ne s’était pas déroulé comme elle l’espérait. Elle était d’autant plus énervée que son aérotaxi avait mis près d’une demi-heure entre le siège de l’Imperium à Pékin et son duplex parisien, à cause de la circulation au-dessus de la Russie. Elle avait besoin d’un moment de relaxation et se rua dans sa chambre. — Déshabille-moi ! pensa-t-elle. Il lui suffisait d’ordonner par la pensée grâce à la puce que son compagnon lui avait offerte pour ses 50 ans. La tenue genre « révolution française » qu’elle avait revêtue pour impressionner le représentant de l’Imperium se dématérialisa et se reconstitua dans son dressing. — Entièrement. La brassière renforcée qui écrasait, dissimulait, son opulente poitrine et sa sage culotte prophylactique regagnèrent leur place après être passées à l’« hygiéniseur ». Libérés, ses seins s’affaissèrent légèrement. Elle ne put s’empêcher de jeter un œil dans sa psyché. Sa silhouette ne correspondait pas aux standards androgynes à la mode actuellement, mais elle s’en accommodait très bien. — R- Roco 30/8 ! J’ai besoin de tes services. Flottant à un mètre du sol, un robot, espèce de parallélépipède étroit pourvu de 4 bras et d’un appendice masculin sortit d’une des parois. Malgré elle, Annabelle frissonna, l’interdit… ! Si Ellebanna, son hologramme perso ...
... ne l’avait pas pervertie jamais elle n’aurait osé. Elle rosissait de honte à l’idée du plaisir que cette mécanique allait lui procurer. Cette machine, si elle avait été connue des services gouvernementaux, l’aurait envoyée directement en rééducation morale. D’un orifice de R-Roco 30/8 s’échappa une brume translucide qui enroba progressivement Annabelle, la soulevant du sol. Elle se retrouva en position horizontale quelques centimètres au-dessus de sa couche, dans une bulle d’apesanteur aux fragrances capiteuses de jasmin, santal et autres effluves qu’elle n’identifiait pas. Les portes du nirvana s’ouvraient lentement. Le robot s’approcha et ses quatre mains entamèrent un massage complet de son corps. Partant de l’extrémité des orteils, les dextres expertes remontèrent délicatement, sensuellement le long de ses jambes. Arrivées aux cuisses, les deux paires se séparèrent : l’une effleurait son ventre de ses dix doigts papillonnants évitant soigneusement ses parties génitales qui pourtant appelaient, l’autre, à pleines mains, malaxait ses fesses. La conjugaison de ses deux caresses provoquait des élancements dans sa vulve. Malgré elle, elle ouvrit le compas de ses jambes. Déjà, R-Roco 30/8 délaissait ces lieux stratégiques pour atteindre sa poitrine et ses omoplates. Elle s’abandonnait, son corps s’amollissait, ses nœuds de stress se défaisaient. Elle aurait voulu qu’il s’attarde sur ses tétons tendus de désir, mais elle savait que cela ne se ferait pas. Des doigts, l’artefact ...