1. À ta merci....


    Datte: 27/11/2018, Catégories: fh, soumis, fdomine,

    Nous sommes ensemble, nous nous embrassons lentement… Nos moments sont rares, nous en profitons. Tu es dans mes bras, mes mains sur toi très sagement. Nous avons l’après-midi devant nous. Voilà que tu te lèves, par la fenêtre, tu regardes au loin. Je t’observe, tu es à croquer. Ton corps longiligne prend bien la lumière, les rares rayons de soleil d’hiver donnent des reflets d’automne à ta chevelure… Un détail me surprend, c’est la première fois que je vois un foulard autour de tes cheveux, pas vraiment pour les tenir, juste pour donner envie de camoufler ton cou et attirer mes lèvres… Tu te tournes vers moi avec un air mi-coquin, mi-timide… Je sais qu’une idée ou une question te traverse la tête, je commence à connaître cette seconde où dans la conversation tu lances une question, une idée, une pensée qui donne l’impression de sauter du coq à l’âne et déstabilise un peu. Dans ces moments-là, celui qui est en face de toi perd quelques secondes à trouver la riposte et tu prends l’ascendant. Aujourd’hui, tout ton corps est un appel érotique, tes yeux me transpercent et il me faut un gros effort pour ne pas te renverser, et te prendre tel un hussard… Tu as une autre idée en tête. Tu détaches le foulard de tes cheveux, commences à le faire jouer entre tes mains… Tu n’as encore rien dit, mais je commence à croire que cet objet n’est pas sorti de ton placard par hasard, tu as un plan. Je te regarde et je sais que tu as quelque chose à dire. — Tu vois ce foulard ? Acceptes-tu que ...
    ... je t’attache les mains avec, et que tu sois, pendant les deux prochaines heures totalement à ma merci ? Que te répondre ! Quel homme refuserait un tel programme ! Je ne dis rien, je dépose sur tes lèvres un baiser, me retourne, mets mes mains dans mon dos, les tends vers toi comme un prisonnier se rendant à sa douce geôlière… C’est fait, mes poignets sont liés, mais le nœud n’est que pour la forme, nous savons tous les deux que je ne chercherai pas à m’échapper. Je suis debout au milieu de cette chambre… Tu prends ton temps ! Tu tournes autour de moi, comme un propriétaire inspectant sa marchandise. Non sans humour, tu tâtes mes bras, examine ma corpulence, mesure mes épaules… Ton regard est noir, imposant… je crois que tu t’éclates dans cette comédie… Avec lenteur, tu ouvres les boutons de ma chemise. Entre chacun, ta bouche vient goûter la zone découverte. Mes deux seins font l’objet d’une douce attention de ta bouche, ta langue me tète comme un bébé… Je ne dois pas bouger pour ne pas casser le charme, mais ça me démange de reprendre la maîtrise du jeu… Tu viens défaire mes liens, je suis surpris que le jeu soit déjà terminé. Dans un souffle, tu me murmures « C’est juste pour enlever ta chemise ». Le nœud se referme. Tu me pousses sur le lit, et comme à un enfant tu m’enlèves chaussures, chaussettes… et avec une voix autoritaire « Debout ». Je suis de nouveau là, planté au milieu, à ta merci. Tu recommences tes allers et retours autour de moi, quand tu es dans mon dos, ta ...
«123»