1. Suite de ma rencontre avec Rachel, souvenirs d'adolescence


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, jeunes, alliance, profélève, hépilé, piscine, école, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession,

    La découverte de Revebebe il y a quelques semaines a été pour moi un véritable catalyseur. Admirateur et lecteur de la littérature coquine du XVIIIe et du XIXe siècle, je n’avais jamais imaginé, jusqu’à ce jour, que l’écriture puisse être une telle source de plaisir, mais aussi d’angoisse. La parution de mon premier texte a été suivie de quelques messages d’encouragements tant de la part des inscrits que des non-inscrits. La dizaine de mails reçue est, une fois passée une naturelle petite bouffée de fierté, autant de raisons de continuer, mais surtout de remettre vingt fois mon ouvrage avec modestie sur le métier.La relecture d’un texte, une fois publié, est également un exercice d’humilité salutaire. Que de regrets ! À la différence des légères imperfections des corps féminins qui sont, à mon sens, une source inépuisable d’émotions, celles d’un texte livré au jugement des lecteurs m’apparaissent comme de véritables difformités. Gageons que les conseils prodigués seront l’occasion profitable de progresser. Je feuillette depuis, avec délice, les pages de laSumma Revebebetica. Que de perles ! Que de talents ! Et je voudrais avant de soumettre un nouveau texte à votre amical tribunal, saluer l’auteure qui, sous le nom de Patricia, m’a plongé dans un régal de lecture. Il m’a semblé que je trouvais là cette moitié de moi-même dont Aristophane parle dans un de ses textes sur l’origine du désir. Je cesserai là l’hommage que je souhaitais rendre aux créateurs de ce site avant que ...
    ... de devenir assommant ou, au pire, flagorneur. Ce nouveau texte m’a été inspiré par une expérience vécue par Rachel, avec qui nous partageons une discrète et érotique complicité. Un texte à quatre mains en quelque sorte où mes mots vont tenter, sous la dictée de ma cousine par alliance, d’habiller ou de déshabiller, à la première personne, les souvenirs de ma jeune complice. ________________________________ J’avais environ dix-neuf ans quand cet épisode s’est déroulé et, après l’avoir raconté à Patrick, je lui ai demandé de bien vouloir tenter de le mettre en mots. La nature m’ayant favorisée à mon insu, je reconnais qu’au moins sur le plan scolaire et universitaire, je poursuivais à l’époque un cursus sur lequel certaines de mes amies peinaient davantage. Fille d’un marin pêcheur et d’une professeure de lettres, j’avais été élevée sans pression ni exigences démesurées dans un milieu où la curiosité intellectuelle et le travail scolaire étaient placés au rang de priorités. Mais si, sur ce dernier plan, je cueillais sans effort quelques modestes lauriers, reste à reconnaître que sur le plan de l’éducation sentimentale, voire sexuelle, je me sentais un peu moins favorisée. La reconnaissance du corps comme source de plaisir et, plus encore, l’exultation des sens, n’étaient pas placées par précellence au rang des matières obligatoires dans mon éducation. C’est à l’issue de mon baccalauréat que mon intégration en classes préparatoires m’a heureusement permis de découvrir, d’abord à ...
«1234...16»