1. Cocu... Volontaire ? 2


    Datte: 29/11/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... mais l’autre se contente de troubler notre union. Crois-moi, j’en suis profondément désolée. J’aimerais tant n’avoir jamais vu Angèle et son amant et revivre notre union comme avant ce jour maudit. - Comment exorciser cette invasion de ton esprit ? Finalement tu as découvert seule la solution. Donne-toi à lui, éprouve ce qu’une femme ressent au contact d’un tel homme, goûte pleinement aux joies d’une union totale avec ses attributs hors du commun, chasse le désir impérieux, l’envie irrésistible en passant à l’acte et délivre-toi des divagations de ton imagination : fais l’amour avec lui et tu retrouvera la tranquillité d’esprit indispensable à nos retrouvailles. - Ah ! Non ! Jean tu déraisonnes. J’ai juré de n’aimer que toi jusqu’à ce que la mort nous sépare, je veux respecter ma parole. - Sois lucide, tu m’aimes en paroles, d’accord. Mais nous sommes dans l’impossibilité de faire l’amour . Émilie pleure, m’accuse de la pousser dans les bras du diable, de faire d’elle la pire des épouses en la donnant à un inconnu juste pour mettre fin au mauvais sort qui l’accable. - C’est indigne ! Je serais une catin, une salope qui ne contrôle plus ses pulsions. Je mourrais de honte si quelque un l’apprenait. Toi-même tu me mépriserais, je perdrais estime. Tu me pousses au crime, un mari honnête et aimant ne doit pas demander à sa femme de se conduire de cette façon. Non, patientons, mon imagination se calmera. Nous retrouverons notre complicité. Que ce discours est rassurant. Comment ...
    ... ai-je pu me laisser pénétrer par l’idée saugrenue de livrer ma femme à une union adultère uniquement pour lutter contre les débordements de son imagination ? Ici je possède une réponse : Si c’est le moyen de la retrouver sereine et heureuse en amour avec moi à la fin de l’épreuve, pourquoi ne pas tenter l’aventure ? Ce sera pour elle et pour moi un bon ou un mauvais moment à passer selon ses dispositions du moment. Cette pensée fait son chemin dans mon esprit. J’aime assez ma femme pour lui procurer le remède qui la guérira. Elle souffre sans oser l’avouer d’une sorte de frustration, il suffit de remplacer le manque par l’objet secret de son désir, elle sera comblée et me reviendra. A la réflexion il n’y aura pas faute, puisque je suis consentant et presque prescripteur du remède. Tout sera clair entre nous. Je serai d’accord et elle agira pour me rendre entièrement ma fonction d’époux. Afin de soulager sa conscience si délicate je pourrai demander à l’assister, à être présent durant l’accouplement. Si même des difficultés inhérentes à la taille de la bite du monsieur se présentent, je pourrai lui tenir la main afin de l’encourager, pourquoi pas aider la jonction des sexes. Ainsi elle ne pourra pas attribuer certaines douleurs lors de la pénétration et du coït au sentiment de culpabilité des femmes adultères qui trompent leur mari en secret. Elle pourra alors s’abandonner entièrement aux plaisirs de la chair. Je passe une semaine à ruminer ce raisonnement sans oser en parler. ...