1. Ton retour


    Datte: 01/12/2018, Catégories: fh, couple, enceinte, amour, volupté, Oral pénétratio, tutu, ecriv_f,

    Aujourd’hui, je suis une femme heureuse. Tu vas enfin revenir de ce long voyage. Long de quinze jours où tu n’étais pas là. Je déteste ton travail qui t’emmène si souvent loin de moi. Mais paradoxalement, je l’adore. Il me laisse une certaine indépendance : je peux voir mes amies, ma famille. Tu ne les aimes pas, comme je n’aime pas ton entourage. Cette liberté nous équilibre, me fait du bien et me laisse aussi du temps pour ce que tu appelles mon métier-passion. Je suis artiste : la peinture et la sculpture composent mon univers. Nous sommes si différents, toi l’intellectuel, moi la manuelle. C’est pour cela que nos entourages ne comprennent pas notre choix amoureux. D’ailleurs, te souviens-tu du scandale que nous avons provoqué lorsque nous avons acheté cette maison à l’écart de la ville ? Nous l’avons choisie suffisamment grande pour abriter une famille, un bureau pour ton travail et un atelier pour le mien. Cette passion m’emmène régulièrement dans un monde d’évasion, un monde de concentration que l’extérieur ne pénètre pas. D’ailleurs, je n’ai pas entendu le taxi te déposer devant la maison. Je n’ai pas entendu non plus la porte d’entrée s’ouvrir, ni tes pas dans le long couloir. Lorsque tu pénètres dans mon antre, je suis en train de peindre. Comme d’habitude, ma salopette tachée de peinture est posée sur mes épaules nues. Comme d’habitude, tu entres discrètement, pose tes mains sur mes épaules et susurre à mon oreille "Tu m’as manqué mon amour". Puis tu repars défaire ...
    ... tes bagages et te délasser. Pour cela, tu mets de la musique. Aujourd’hui, ce sera Otis Redding et Tracy Chapman. Tu adores cette chaîne, car on peut mettre plusieurs albums et écouter aléatoirement l’un ou l’autre. Tu fais couler un bain dans cette baignoire gigantesque que nous avons voulue. Nous désirions un lieu de complicité, de bonheur, d’intimité – autre que la chambre. Elle a été installée la semaine dernière. Tu la découvres, t’y glisses bruyamment. Tu m’as sortie de mon monde avec tes mots d’amour. Je t’écoute évoluer dans notre maison. Le splash de ton entrée dans le bain éveille mes sens. Je vais te rejoindre car je n’arrive plus à rien. J’ai besoin de toi. La mousse du bain recouvre ton corps nu. Tu me regardes. Alors que je m’arrête dans l’embrasure de la porte, tu me fais signe de te rejoindre. Lentement, je fais glisser ma salopette, laissant apparaître ma nudité. Je me mets à l’eau. À tes côtés, je me sens bien. Tes mains s’égarent, écartent mes cuisses afin que tu puisses t’asseoir entre. Mes seins collés à ton dos, nous discutons des derniers jours passés. Tu me dis que j’aurais aimé la Tunisie, que ce pays m’aurait inspiré. Nous décidons d’y aller pour les prochaines vacances. Cette conversation est ponctuée par des mots tendres, des caresses sur ton torse, sur mes cuisses. C’est bon d’être là tous les deux. Seulement, peu à peu, ton désir monte. Tu te retournes. À genoux, tu prends enfin mes lèvres. Tu ne l’avais pas fais depuis quinze jours. Tes baisers ...
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