Travail d'artiste (1/2)
Datte: 02/12/2018,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
init,
couple,
entrecoup,
... rendant visite, choisissant ses vêtements avec le plus grand soin ou mitonnant de succulents petits plats. Mais ce samedi-là n’était assurément pas pour ma femme un samedi comme un autre. Cette invitation semblait l’avoir mise dans un état d’excitation inhabituel. Je tentai à plusieurs reprises de calmer son agitation, mais tant que nous ne fûmes pas prêts à partir, Charline courut de gauche à droite en se livrant à de fiévreux préparatifs. Elle avait acheté du champagne et des chocolats, et choisi chez la fleuriste un splendide bouquet dont je m’abstins prudemment de demander le prix dans la crainte d’un subit accès de vertige. Elle insista pour que j’emporte un maillot de bain. — Un maillot de bain ?— Nous dînons au bord de la piscine, mon chou. Ce devait être une forme de logique purement féminine. Moi, lorsqu’on m’annonçait « dîner au bord de la piscine », j’entendais d’abord « dîner », et ensuite « au bord ». Quant à la piscine, elle me paraissait être le dernier des accessoires. — Au bord, oui, observai-je. Pas dedans, assurément.— Tu n’en sais rien.— Excuse-moi, mais…— Tant pis pour toi. Tu nageras tout nu ! Et sur ce bon mot, elle éclata de son rire clair et retourna à ses préparatifs. Nager tout nu ! Alors qu’on allait là pour manger. En outre, repas et natation ne faisant pas bon ménage, je doutais fort d’en arriver à avoir envie de faire trempette. Le trajet fut accompli en silence. Il était dix-huit heures à peine, ce qui me semblait un peu tôt pour dîner, mais ...
... Charline avait insisté… Je lui laissai le soin de conduire, puisqu’elle connaissait le chemin. Elle gara la voiture dans l’allée d’un jardinet merveilleusement fleuri et soigneusement entretenu et, les bras chargés de paquets, nous nous dirigeâmes vers une villa dont le loyer devait flirter avec des sommets hors de portée de mes moyens financiers. Mieke, tout sourire dehors, nous attendait sur le perron. Elle était vêtue très simplement d’un paréo marron et crème et d’un haut de bikini assorti. Je fus tenté de tourner les talons, de grimper dans la bagnole et de retourner à la maison enfiler un short et un tee-shirt à fleurs, mais décidai finalement que mon ensemble chemise et pantalon de lin écru ferait aussi bien l’affaire. Mieke se pencha légèrement pour embrasser Charline qui lui tendait la joue, puis s’avança vers moi. — On se fait la bise, décréta-t-elle en m’en collant aussitôt une sous la pommette. Bien que chaussée de simples tongs de cuir brun, elle était presque aussi grande que moi. Elle était à la fois belle et effrayante. Belle parce que belle, et effrayante parce que les femmes de haute taille me faisaient toujours un peu peur et que celle-là ne dérogeait pas à la règle. Elle accueillit chaleureusement le champagne et les chocolats et s’extasia sur la beauté du bouquet de fleurs, après quoi elle nous invita à la suivre à l’intérieur de la villa, de sa démarche rapide qui donnait l’impression que ses pieds touchaient à peine le sol. Charline me prit la main et ...