1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 02/12/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup,

    ... de même pour moi. — N’est-ce pas merveilleux de se faire servir par ces deux princesses ? dit Ben en me gratifiant d’un clin d’œil suivi d’un large sourire.— Assurément, fis-je en lui rendant son sourire. Quand les deux femmes furent servies, elles s’installèrent l’une près de l’autre sur la balancelle qui oscilla doucement. Nous levâmes nos verres et bûmes à notre santé à tous. Nos compagnes semblaient ravies de se trouver là, je les entendais bavarder et rire, interrompues de temps à autre par une remarque de Ben, mais je n’écoutais déjà plus. Ma cervelle était de nouveau en ébullition. Dans quel traquenard étais-je venu me fourrer ? Quelques gestes, quelques regards avaient suffi à éclairer une lanterne qui refusait de s’allumer depuis lundi, et je ressentais tout à coup un profond malaise. « On s’est foutu de ma balle », pensai-je. L’attitude de Charline m’avait immédiatement intrigué, et j’acquis en quelques secondes la certitude d’être assis à deux pas de son amant, bien que n’ayant vu ni son visage, ni le haut de son corps. Les pieds et les jambes que Ben, vautré dans son fauteuil, étendait vers la table ressemblaient à des pieds et des jambes de mec comme il devait y en avoir des millions, et je n’aurais pu jurer que c’était ceux-là que j’avais aperçus lundi dernier. Je ne pouvais non plus prier mon hôte de se déculotter pour confrontation du témoin avec les attributs virils du suspect, mais j’avais pu distinguer ses mains, et les bagues qu’il portait aux doigts ne ...
    ... me semblaient pas étrangères. Mais, plus que toutes ces choses, c’est leur attitude à tous les trois, et plus particulièrement celle de Charline, qui avait ancré dans mon esprit cette certitude soudaine. Charline savait que je savais ! J’ignorais la source de ses informations, mais elle avait appris que je l’observais dans ses ébats sexuels, lundi après-midi. Peut-être m’avait-elle aperçu, après tout ! Dans cette éventualité, je devais saluer son sang-froid ! Je sentis un frisson me parcourir l’échine. La diablesse m’avait bien donné le change, avec ses mots d’amour et son corps en feu. Voulait-elle se faire pardonner ? J’avais été joué, ce qui me mettait en rogne davantage que tout le reste. Je n’avais rien dit, Charline pas davantage. Et voilà qu’elle m’emmenait chez son amant, précisément. Et Mieke qui ne se doutait de rien ! Je les observai à la dérobée. Installées l’une près de l’autre sur la balancelle, elles pépiaient, riaient en dégustant leur sangria. Épaule contre épaule, elles étaient assises bas, une jambe se balançant dans le vide et la seconde à demi pliée sur les coussins, dans une curieuse symétrie. Ben dit quelque chose que je ne compris pas, aussi dirigeai-je vers lui un regard interrogateur. — Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ? répéta-t-il. Je répondis que oui, sans savoir s’il parlait des deux femmes ou des dalles de la terrasse. — Ben est un incorrigible flatteur, affirma Mieke. Elle se leva et se tourna vers Charline, lui tendant la main pour prendre ...
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