1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 02/12/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup,

    ... Elle est d’origine néerlandaise. À l’époque, elle adorait les voyages et les bateaux, comme tout Hollandais qui se respecte. Nous nous sommes plu immédiatement. C’est une personne pleine de charme et de caractère, qui sait ce qu’elle veut. Votre femme lui plaît beaucoup. « Elle vous plaît beaucoup à vous aussi », pensai-je aussitôt, mais je gardai l’observation pour moi. — Vous travaillez dans une compagnie d’assurances, je pense ? questionna Ben.— Vous êtes parfaitement renseigné. C’est moins rigolo que les voyages, croyez-moi. Mais ça me permet de faire bouillir la marmite, et Charline s’en tire très bien avec son cabinet d’esthéticienne.— Mieke affirme qu’elle est très douée.— Si elle l’affirme… Je laissai la phrase en suspens. La conversation était agréable, la sangria excellente, mais je ressentais toujours une sorte de malaise. — Et vous, questionnai-je, que faites-vous quand vous ne voyagez pas ? Mon hôte étendit les jambes, but une nouvelle gorgée d’apéritif et se tourna vers moi. — Je vis au ralenti, me dit-il. J’ai d’assez bonnes rentes, mais j’ai acquis la passion du tatouage. J’en réalise de temps en temps. J’ai un cabinet assez bien équipé, ici derrière.— Vous avez beaucoup de clients ?— Très peu. Je fonctionne au bouche-à-oreille, principalement. Je ne tiens pas à être assailli par un tas de comiques qui veulent tous se faire graver les mêmes horreurs sur la peau. Je dis « horreurs » non pas parce que c’est nécessairement laid, mais parce que c’est banal. ...
    ... Partout dans le monde, on vous tatoue les mêmes dessins, sans la moindre recherche d’originalité.— Vous avez une approche plus… artistique de la chose ?— Je peux l’affirmer sans prétention aucune. Chacun de mes dessins est unique. J’y mets le plus grand soin, j’y investis une part de moi-même. Il m’arrive souvent de refuser de tatouer quelqu’un.— Vous refusez des clients ? m’étonnai-je. Il me regarda fixement : — Je n’ai pas vraiment de clientèle, je vous l’ai dit. Je ne suis pas un commerçant. J’accepte ou je refuse de faire ce que certains me demandent de faire. Quand je travaille, je crée quelque chose, et c’est uniquement parce que j’en ai l’envie, comprenez-le. Il indiqua le dessin, sur son bras. — Ceci est une œuvre unique également. L’artisan de Shanghai qui l’a réalisée m’a fait l’immense honneur de m’enseigner sa manière de travailler. J’étais intrigué. — Vous voulez dire que… vous réussissez ce genre de tatouages ?— Pas comme ça, non. J’ai mon propre style, à la fois proche et différent. Je vous montrerai certaines choses, si cela vous intéresse. Je hochai la tête. Ben pivota dans son fauteuil. Les femmes revenaient de la piscine. — Elle est bonne ? s’enquit Ben.— Extra, dit Charline, tout près de moi. De quoi parliez-vous ?— De tatouages, entre autres choses, dis-je. Ça t’intéresse ? Je vis le visage de ma compagne s’éclairer. Je la devinai prête à battre des mains comme un enfant à qui l’on annonce une partie de son jeu préféré. — Follement ! jeta-t-elle, ravie. Que ...
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