Petit diable !
Datte: 04/12/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
Collègues / Travail
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
pénétratio,
... patron, lui, ne prêtant aucune attention à ce propos à double sens, n’écoutait déjà plus : — Parfait, s’écria-t-il ! Parce que, dès demain, ma chère Agnès, vous prendrez vos nouvelles fonctions… Un peu en avance sur la date officielle, je vous le concède, mais j’ai grand besoin de vous. Je suis obligé de partir en Allemagne pour un ou deux jours et vous allez me remplacer pendant mon absence. Venez me voir à mon bureau vers dix-huit heures, je vous brieferai sur les dernières affaires à suivre. Le patron disparut aussi vite qu’il était entré, puis il réapparut dans l’encadrement de la porte. — Ah, j’oubliais. Demain, vous vous installez dans votre nouveau bureau !— Mais… tenta-t-elle de répliquer… Mais son bouillant patron avait déjà filé. Antoine, prenant tout à coup conscience des changements qu’allait entraîner cette nouvelle situation, se montra plus sombre : — J’ai bien peur que vos nouvelles fonctions ne nous éloignent l’un de l’autre… Vous serez la patronne et moi le petit comptable… Qu’est-ce qu’une femme de votre rang pourrait bien faire avec un pauvre type comme moi ? Elle alla prudemment refermer la porte du bureau, puis elle se tourna vers lui : — Qu’est-ce que tu racontes ! Me crois-tu assez bête pour mépriser ceux que je suis censée commander ? Tu sais, j’ai commencé au bas de l’échelle, comme toi, et j’ai beaucoup trop souffert moi-même de ce mépris affiché par certains supérieurs pour en user à mon tour. Il avait un air de chien battu et l’écoutait en ...
... silence, le regard sur le sol. — Rien ne changera entre nous, Antoine. Tu seras toujours mon « petit diable », fit-elle tout bas ! D’un geste délicat, du bout de ses doigts sous le menton, elle lui releva doucement la tête et lui fit son plus beau sourire. Elle poursuivit : — … un vilain petit diable qui, un jour, venu de je ne sais où, a fait brutalement irruption dans ma vie. Avant, j’avais une vie bien rangée de mère de famille, heureuse de retrouver mon mari chaque soir et voilà que tu as tout chamboulé. Dès le premier jour où je t’ai vu, tu m’as hypnotisée avec tes yeux noirs diaboliques et depuis ce jour, je n’ai cessé de penser à toi… C’était comme une obsession ! Et Dieu sait ce que tu m’as fait faire ensuite !… Gros vilain ! À ces mots, il voulut la prendre dans ses bras, mais elle s’esquiva : — Non, Antoine. Ce n’est ni le lieu ni le moment. Entendons-nous bien : au bureau nous resterons distants et nous nous vouvoierons, tout au moins devant les autres. Pas question de laisser paraître quoi que ce soit de nos relations ! D’accord ?— D’accord… mais…— Mais…, fit-elle, feignant l’innocence alors qu’elle savait très bien où il voulait en venir.— Je veux dire… on ira de temps en temps aux archives ? Elle éclata de rire. — Tu es bête… On avisera.— Vous savez, reprit-il hésitant, j’ai pris beaucoup de plaisir tout à l’heure et… Et j’aimerais bien… recommencer. Elle lui fit un sourire, déposa un bisou sur sa joue et continua : — Sache que moi aussi j’ai pris beaucoup de plaisir. ...