Petit diable !
Datte: 04/12/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
Collègues / Travail
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
pénétratio,
... sportive, qui ne devait pas avoir trente ans. Elle fut tout d’abord frappée par sa cravate, si maladroitement nouée qu’elle témoignait de son manque d’habitude à porter ce genre d’accessoire. Son air emprunté et son petit sourire gêné émurent la comptable. — Madame G ?— Oui, entrez, fit-elle en se levant et en lui tendant la main. Lorsqu’enfin son regard croisa celui du jeune homme, elle se sentit tout à coup comme hypnotisée par ses grands yeux noirs et son beau regard ingénu. Les cheveux courts et tirés en arrière, une barbe naissante, ombrant légèrement son jeune visage, son visiteur avait surtout une bouche d’une extrême sensualité. Elle resta ainsi un moment, sa main dans celle du jeune homme, incapable du moindre mouvement. Puis se reprenant enfin, elle détourna les yeux comme une collégienne intimidée et bredouilla : — Euh… Excusez-moi… Asseyez-vous. Elle s’assit à son tour, subitement prise de panique. Où en était-elle ? Où avait-elle mis cette satanée feuille avec les questions ? Comment ferait-elle si elle ne la retrouvait pas ? Elle chercha nerveusement dans ses tiroirs sans oser affronter ce regard qui l’avait tant fait chavirer. Le jeune homme, lui, attendait patiemment avec toutefois une pointe d’anxiété. L’hésitation qu’avait eue Madame G, lorsqu’elle lui tenait la main, ne lui disait rien de bon.Aurais-je commis un impair ? se dit-il.Peut-être ma cravate, que j’ai eu tant de mal à nouer ce matin. Agnès retrouva enfin la feuille : elle lui crevait pourtant ...
... yeux, bien en évidence sur le bureau. Le jeune homme l’avait totalement déstabilisée. — Euh,… Voyons commença-t-elle, toujours en proie à la panique… Vous vous appelez Antoine D ?— Oui, madame, répondit l’autre poliment.— Euh… Quel âge avez-vous ?— Vingt-six ans, madame. Elle se souvint : il fallait lui parler de son parcours professionnel. — Vous êtes comptable.— Oui, madame. Dès que le regard d’Agnès croisait celui du jeune homme, elle perdait tous ses moyens. Il allait pourtant bien falloir lui parler droit dans les yeux ! Enfin ! C’était elle la patronne, oui ou non ? — Quelle expérience avez-vous ?— J’ai travaillé un an et demi dans une grande entreprise de maçonnerie… et…— Et… ?— Eh bien, c’est tout ! L’entreprise a fait faillite et je me suis retrouvé dehors.— Chômage ?— Malheureusement… Jusqu’à aujourd’hui.— Vous êtes mariés ? Des enfants ?— Non, je suis célibataire. À ce point de la conversation, elle brûlait de savoir où ce beau jeune homme en était dans sa vie sentimentale. Mais il n’eut pas été décent de poser une telle question dans un entretien d’embauche, aussi usa-t-elle de la plaisanterie pour arriver à ses fins : — Allons ! Un jeune homme comme vous… Je ne veux pas croire que vous soyez seul !— Oh non, bien sûr, fit-il soudain plus détendu à ce trait d’humour. J’ai une copine, mais on n’est pas mariés. Agnès aurait tellement voulu en savoir plus sur cette « copine ». Mais elle se reprit, étonnée de ce relent de jalousie qu’elle avait ressenti l’espace d’un ...