Chroniques immortelles (20)
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
Divers,
... Et lorsque les cris de joie de l’assistance scellent à jamais l’union de Jamila et Selim, je me tourne vers Antinea et lui prend l’autre main. Sans même nous consulter, nous nous sommes éclipsées précipitamment dans notre chambre. Nous verrouillons la porte. Nous nous faisons face à quelques centimètres l’une de l’autre. Je sens son énergie vibrer comme jamais. Je tremble. D’excitation ? De désir ? Je ne sais pas… Nous nous effleurons timidement de nos mains, comme si c’était la première fois que nous allions nous aimer, et pourtant, Zeus sait combien de fois nous nous sommes envoyées en l’air ensemble ! Mais là, c’est comme une première fois… Nous avons le souffle court, la respiration saccadée. Le contact de nos lèvres est brûlant. On s’embrasse… maladroitement, lentement, tendrement. On se grise de la présence de l’autre, du contact de nos corps, de nos timides caresse. Je plonge mon visage dans ses cheveux, je m’y noie, sa tète s’appuie sur mon épaule, dépose des baisers dans mon cou. Puis j’entreprends de dégrafer sa brassière ; Je dois m’y reprendre plusieurs fois. Mes mains tremblent. Je découvre étonnée qu’elle… a des piercings sur les tétons, les mêmes que les miens. C’est sa première fois. A mon regard surpris, elle répond par un clin d’œil mi-espiègle, mi-gêné. Oh ma chérie, qu’est-ce qu tu as fait là ! A son tour, elle m’enlève ma brassière. Nos poitrines sont au contact l’une de l’autre, chaudes, à la fois fermes et moelleuses, et si sensibles. Nous reprenons ...
... nos embrassades. On se serre l’une contre l’autre, corps contre corps, seins contre seins. Nos ventres se pressent l’un contre l’autre. Alors, je rompt le contact, me laisse glisser sur les genoux. Je caresse mon visage sur son abdomen. Il est doux, il est chaud ! Puis je baisse son patalon, découvrant son bas-ventre, laissant deviner son entrejambe d’où s’échappent des senteurs qui me rendent folle. Mais Antinea s’écarte, me relève, me débarrasse rapidement du mien… Puis main dans la main, nous roulons sur le grand lit, reprenons nos baisers tendres et langoureux… Jamais de ma vie, je n’aurai échangé autant de baisers en aussi peu de temps… Combien de temps ? Un quart d’heure, une heure, plus ? Parfois elle vient sur moi, parfois c’est moi qui la domine. Je voudrai me fondre en elle, corps et âme, ne faire plus qu’un ! Nous nous aimons tendrement, lentement, multipliant les caresses et les gestes d’affection. Alors bien sur, nous n’allons pas nous limiter aux embrassades. Nos mains vont se glisser entre nos jambes, nos visages s’insérer entre nos cuisses. Nous allons nous offrir mutuellement l’une à l’autre quand, après nous être muées en hermaphrodite, nous allons nous pénétrer simultanément. Mais tout ce délire amoureux se fait dans la lenteur, la passion, la tendresse. Nous ne cherchons pas la jouissance à tout prix, même si bien sur elle va finir par nous prendre par surprise et nous vider d’un coup de tous les liquides que nous avons retenu jusqu’à ce moment là. Et elle ...