Gudrun (6)
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
Erotique,
... Saïd, mais pas Myriam. — Qu’est-ce qui se passe Saïd ? Demanda-t-elle d’un air très sérieux. — Je ne sais pas, j’ai l’impression que père a perdu la tête. — Viens mon fils, dans mes bras qu’on se réconforte. Elle le prit contre elle et tout prêt de son oreille lui murmura, « ça je sens que c’est un coup de Myriam, il va falloir la jouer serré, je fais faire comme si tu m’avais demandé de remplacer ta mère que tu n’as pas connue, ce qui pourrait expliquer certains gestes déplacés. Joue bien le jeu et on devrait s’en sortir et surtout éliminer l’usurpatrice. » — Je veux voir mon mari, j’estime que j’en ai le droit. À ce moment-là, Ami, la mine sévère, avec son sabre de cérémonie, rentre dans la pièce de détention. — Pourquoi m’avez-vous fait cela ? Je ne vous ai pas assez gâté. — Ami, je ne sais exactement ce que tu nous reproches, mais j’en vois la raison, es-tu aveugle et naïf à ce point ? Je ne suis pas sûre après ce qui est arrivé si je vais éclairer ta lanterne ou laisser faire le destin et que l’an prochain on se retrouve, toi, Saïd et moi au paradis des imbéciles. — Que veux-tu dire par là ? — C’est pourtant clair comme de l’eau de roche. Réfléchis un petit peu à qui profite le crime. Penses-tu que ce soit moi qui en profite ou Myriam qui a tout tramé dans l’ombre comme une araignée tisse lentement sa toile. Elle est enceinte et si elle a un fils, automatiquement il viendra en concurrence avec Saïd, à moins que Saïd disparaisse. Si elle a un fils, tu n’es plus utile et ...
... le poison, lui par contre l’est. Le rattachement des deux royaumes se fera sans guerre. Mon pauvre Ami, ce que tu peux être naïf et ne pas voir ce qui pend au bout de ton nez. — Ma chère Gudrun, comment ai-je pu être aussi naïf, cependant cela fut confirmé par plusieurs personnes que vous aviez des attitudes pas en accord avec celles que doivent avoir un beau-fils et sa belle-mère. — Ah, je vois, Saïd m’a demandé de remplacer l’affection de sa mère qu’il n’a pratiquement pas connue, ce que j’ai accepté, sans penser à mal, vu que j’aime Saïd presque comme si c’était mon fils. Déjà à l’école, c’était mon élève préféré. Donc de serrer son fils dans ses bras, est chez nous parfaitement normal pour une mère, cependant je comprends que cela puisse être mal interprété. Par contre, si c’est Myriam qui est à la base de cette calomnie, et j’en suis presque persuadée, je vois mal mes relations futures avec elle, ni quelle suite à donner, il me semble que l’on a introduit un serpent dans la maison et je ressens un danger pour chacun de nous, maintenant que la vérité est découverte. Si tu veux la garder ici par crainte de représailles, je pense qu’il serait plus judicieux que provisoirement, je retourne avec Saïd pour sa sécurité à Tromsø**. Il y a une bonne université là-bas. On pourrait l’y inscrire. — Comme toujours, ma chère Gudrun, tu trouves réponse à tous problèmes épineux, c’est une bonne solution et cela empêche toute tentative de meurtre à mon égard, puisque l’héritier est hors ...