1. Au coeur de la Grande-Forêt


    Datte: 09/12/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, fhhh, frousses, rousseurs, poilu(e)s, forêt, amour, noculotte, Oral pénétratio, init, conte, pastiche, délire, humour, fantastiqu, merveilleu, sorcelleri, merveille,

    ... Vous m’avez… libéré… délivré de ce maudit sortilège. Il dit cela avec un sourire qui fit fondre le cœur d’Amandine. À leurs côtés, le loup noir gémissait. Il donnait de petits coups de museau sur le nombril de la belle princesse évanouie. Désespéré par son manque de réaction, le gros prédateur passa un grand coup de langue sur le visage de Blanche. — Pouah, il refoule du clapoir, s’insurgea la Princesse en se réveillant de suite. Affalé contre elle, le grand loup noir subissait la même transformation que son compère gris. D’abord les pattes, le torse, la queue, les oreilles et les poils ne furent plus qu’un lointain souvenir. Un jeune homme brun et fort bien de sa personne remplaçait le terrifiant prédateur. — Ma Dame, je suis à jamais votre débiteur, je vous dois une reconnaissance éternelle. Les deux hommes se levèrent difficilement alors qu’elles restaient agenouillées, cachant leur poitrine et leur jardin secret. Mais de ce fait, elles eurent sous les yeux deux reptiles vifs et étonnants. La bienséance les fit détourner le regard et elles se levèrent, toujours en cachant leurs trésors. — À qui devons-nous notre salut, et comment vous êtes-vous retrouvés en cet état ?— Chevalier Hubert de la Pinaigrette,— Guillaume Dussac de Loukhoums, son féal écuyer, qui s’en reviennent des Croisades.— Nous partions à la recherche d’une sombre reine, qui détruisit le royaume de mon père, la rumeur la disait réfugiée ici. L’écuyer raconta la suite : — Malheureusement elle nous trouva la ...
    ... première, sous l’apparence trompeuse d’une vieille marchande des quatre saisons elle nous fit manger des pommes, soi-disant merveilleuses, un traquenard en fait, elles recelaient un poison ou un philtre provoquant un profond sommeil.— Quand nous nous sommes réveillés, nous étions des loups, tels que vous nous vîmes tantôt. Profitant de notre léthargie, elle nous avait lancé un sombre maléfice. Les deux hommes frissonnèrent : Vous resterez des loups, jusqu’à votre mort. Seul un baiser d’amour pourra rompre le sort, ricana cette sorcière,à part une louve, qui pourrait encore vous aimer ? — J’entends encore son rire diabolique.— Surtout qu’elle ajouta,Je peux tout aussi bien envoyer mes chasseurs vous trouer la peau.— Nous errons ainsi depuis longtemps, hurlant notre douleur à la lune, jusqu’à ce que vous apparaissiez. Les quatre jeunes gens se regardèrent, gênés. L’écuyer, timide, osa demander aux jeunes femmes : — Si nous sommes redevenus hommes, c’est que c’était un baiser d’amour ? Vous nous avez aimés malgré notre allure ?— Oui, répondit Amandine, même sous l’apparence d’un loup, vous aviez gardé le même regard, si doux. La princesse, émue elle aussi, se ressaisit : — Nous ne nous sommes pas présentées. Blanche.— Amandine, une amie.— Heureux pays qui met sur notre route d’aussi jolies personnes. Le chevalier mit un genou à terre. Ses attributs pendaient entre ses cuisses, mais il ne s’en souciait guère. — Il semble qu’un baiser sur une truffe ou un coup de langue malhabile ...
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