1. L'affrontement


    Datte: 11/12/2018, Catégories: douche, Oral pénétratio, policier, aventure, fantastiqu,

    ... une voiture et démarrer en trombe. N’ayant pas encore assez d’expérience pour se transformer et les suivre, il les regarda partir, la bouche sèche. Il avait soif. Plus haut dans la rue, des voitures de police débarquaient. * * * * * Herbert contempla longuement le corps mort de son ami Jacques. La gorge serrée, les larmes aux yeux, il se pencha sur le cadavre et lui ferma les yeux. Il jura de retrouver son meurtrier. Il jura de faire coffrer Ben Bollard et ses deux copines. — Lancez un avis de recherche, dit-il à ses hommes. Il leva les yeux vers le mur taché de sang. — Je vous aurai, grommela-t-il. Je le jure. * * * * * Anita quitta la ville au volant du taxi. À l’arrière, attachés et inconscients, Kleyner et Laurence. Elle les tenait enfin. Assis à côté d’elle, Huang la regardait d’un air inquiet. Qu’allait-elle faire maintenant ? Depuis cinq ans qu’elle ruminait sa vengeance ? — Vérifie qu’ils sont toujours dans les pommes, lui demanda-t-elle. Huang se tourna vers les deux vampires avec une grimace. Ils étaient bien amochés, tout les deux. Bien sûr, ils se régénéraient, mais les chairs noircies et l’odeur de brûlé lui soulevèrent le cœur. Lorsqu’il reporta son regard sur la conductrice, celle-ci lui braquait son Beretta dans la figure et s’arrêta. — C’est là que nos routes se séparent, Huang.— T’es pas sérieuse.— Si. Je les tiens. J’ai fait tout ce que j’avais à faire. Merci pour tout.— Anita, tu ne… Elle balança son arme en avant et le heurta au crane. Il poussa un cri. ...
    ... Anita déverrouilla la portière de son coté, et le poussa en arrière. N’étant pas attaché, il tomba en pleine rue. Assommé, il la regarda s’éloigner, le cœur battant. Il n’arrivait pas à y croire. — Anita… Que Bouddha te protège, murmura-t-il. * * * * * Deux heures plus tard, nous louâmes une chambre dans un hôtel quelconque. Le réceptionniste nous jeta un œil intrigué devant nos tronches décomposées, mais ne posa pas de question. J’usai mon dernier billet pour régler la chambre. Je n’avais qu’une envie : une douche et un bon lit. Oublier ce cauchemar, prier pour qu’il soit fini. Amel s’écroula sur le lit sans même se déshabiller et s’endormit aussitôt. Nouria la recouvrit d’un drap et ferma les volets de la chambre. Je me déshabillai dans l’étroite salle de bains, impersonnelle, et me glissai sous la douche. L’eau était glacée et se réchauffa au bout de trois longues minutes, mais je n’y prêtai pas attention. Nouria, nue, vint me rejoindre. Et la voir là, saine et sauve après tout ça, me fit pleurer. Les larmes coulèrent silencieusement sur mes joues, se mêlant à l’eau de la douche. Elle me serra dans ses bras et m’embrassa sur la joue. — C’est fini ?— Je ne sais pas. Je plongeai mes yeux dans les siens, l’embrassai, et avant que nous ne comprenions comment, ce fut une avalanche de douceur, de baisers, de chaleur. Je la serrai contre moi, passai mes mains le long de son dos, sur ses fesses, sur son ventre. Elle se jeta littéralement sur moi et je la soulevai dans mes bras pour ...