1. Sublimation


    Datte: 15/12/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail voiture, entreseins, Oral pénétratio, fantastiqu,

    ... l’explosion féerique le frappa. Il se tendit comme un arc, muscles bandés. Il lâcha un cri. Elle hurla. Puis plus rien. Imbriqués, peau contre peau, sueur contre sueur, ventre contre ventre, le couple ainsi soudé fut transporté vers le Merveilleux. ……………………………………………………………… La jeune femme blonde, assise sur le petit banc de bois, scrutait le sentier menant vers elle. Céline portait une tunique blanche comme les romaines jadis. De fines sandalettes de cuir aux pieds, elle se leva pour venir à la rencontre de l’homme nu. Elle lui apportait un vêtement qui servirait à masquer sa nudité. Il la reconnut immédiatement, et courut vers elle. Il s’habilla d’une espèce de bermuda blanc. La jeune femme lui offrit un pichet de vin, du fromage de brebis, des olives et du pain. Tous deux, assis dans l’herbe grasse, conversaient. Balou mangea avec appétit, et but jusqu’à plus soif. — Céline, où sommes-nous ? Réponds s’il te plaît, demanda Balou.— Nous sommes dans le Merveilleux. Regarde ce ciel bleu, cette herbe verte et douce, ces pommiers, ces petits lacs. Balou sentait une faible bise lui caresser le cou et les joues. L’air était chaud, mais pas trop. — Tu veux dire que c’est le paradis ?— Cesse de poser des questions, écoute bien ce que je vais te raconter, renchérit Céline de sa petite voix. Tu es avec moi ici parce que l’orgasme que tu m’as donné nous a emportés sur ce continent. Aucune autre amazone à ma connaissance n’y est venue depuis 5 000 ans. Je sais que dans l’ancien temps ...
    ... plusieurs hommes avaient déjà foulé cette prairie en compagnie de mes ancêtres. Balou, tu es un mortel, et moi je suis presque immortelle. J’ai vécu plusieurs vies terriennes. J’ai été la Pythie à Delphes, Cassandre à Troie, Joséphine, Madame Bovary, et bien d’autres femmes dont je ne me souviens plus. Les hommes m’ont idéalisée, certains m’ont aimée, d’autres sont morts pour moi. J’ai vu tant de souffrance en ce monde, tant de haine. Je sais que l’humain détruira un jour cette planète que vous appelez la Terre. Je déteste la souffrance humaine, voir souffrir des enfants me révolte. Je sais que nous, les femmes de mon espèce, sommes pourchassées par une armada de policiers. Eux savent que nous savons. Notre Mère à toutes se prénomme Margaret. Elle est notre Reine depuis plus de 10 000 ans. J’ignore où elle se trouve, mais je pense qu’elle sait ce que toi et moi faisons actuellement. Si elle n’avait pas accepté mon choix de t’emmener ici, nous aurions tous les deux été désintégrés. ……………………………………………………………… Balou se réveilla progressivement. Il se rappelait la folle nuit avec Céline, la prairie, son récit millénaire… Il tâta les draps à la recherche de la jeune fille. Personne. Seul, il se retrouvait seul. Elle était partie. Il resta allongé de longues minutes, se remémorant les évènements de la nuit écoulée. « Je n’ai pas rêvé, ça c’est certain, mais c’est dingue, ou alors c’est moi qui perds la boule. » Son lit était un champ de bataille. Les draps entremêlés, la lampe de chevet ...