1. Que suis-je ?


    Datte: 19/12/2018, Catégories: complexe, bizarre, amour, Transexuels

    ... individus blasés que de découvrir un être androgyne, mâle et femelle à la fois, capable de réaliser leurs pires turpitudes ? J’ai connu des moments de pur délire, me soumettant à des accouplements que j’aurais crus impossibles, comme cette soirée au cours de laquelle je m’étais retrouvé avec une bite dans la chatte et une autre dans le cul tandis qu’une transsexuelle me suçait la verge tout en se faisant sucer sa propre verge par une magnifique jeune femme ! Je me dégoûtais… En moins de deux ans, j’avais amassé un gain considérable, largement suffisant pour me mettre à l’abri du besoin jusqu’à la fin de mes jours. J’arrêtai mes frasques et revins en France, où je fis l’acquisition d’une villa sur la côte méditerranéenne. Je menais une existence oisive ; mais je me sentais tellement seul… —ooOoo— Je me remis à fréquenter les bars, mais des bars d’une tout autre classe : ceux des palaces. C’est là, un soir où je traînais mon ennui, que je remarquai une superbe jeune femme blonde aux yeux émeraude, à la silhouette élancée, mais dotée de seins généreux et haut placés, et d’une croupe rebondie et bien cambrée. Elle était assise sur l’un des hauts tabourets de bar, non loin de moi. Sa courte jupe en lamé, fendue sur le côté, dévoilait des cuisses fuselées et nerveuses. Elle était merveilleuse. Je fus instantanément subjugué par sa beauté. — Comment se fait-il qu’une femme aussi charmante que vous ne soit pas accompagnée ? Vous devriez avoir à vos pieds une nuée de chevaliers ...
    ... servants… Permettez-moi de vous offrir une flûte.— J’accepte avec plaisir. Je me prénomme Valérie.— Enchanté, Valérie ; moi, c’est Claude. Nous sympathisâmes immédiatement ; nous avions devisé longuement de choses et d’autres lorsque je réalisai que la nuit s’était installée et que mon estomac se rappelait à mon souvenir. — Il se fait tard, Valérie. Puis-je vous inviter à dîner ? Je me suis laissé dire que le restaurant de cet établissement est tout à fait convenable. Qu’en dites-vous ?— J’ai un petit coup de blues… Je n’ai pas envie de dîner seule. Le repas se déroula comme dans un rêve. Les confidences que nous avions échangées dans ce cadre raffiné avaient rapproché nos solitudes. Ma main osa se poser sur la sienne ; elle ne la retira pas… — Allons prendre les liqueurs au salon, si vous le voulez bien. Main dans la main, je l’amenai dans une confortable pièce à laquelle l’éclairage tamisé conférait une chaleureuse intimité ; nous nous installâmes dans de profonds fauteuils recouverts de cuir beige. Après avoir passé commande, je laissai mon regard errer autour de moi. Dans un angle, au clavier d’un superbe SteinwayGrand Concert laqué de blanc, un pianiste interprétait la mélodie apaisante duKöln Concert de Keith Jarrett. Juste à côté du coûteux instrument trônait un orgue Hammond – un B3 – équipé d’une volumineuse enceinte Leslie à haut-parleurs rotatifs. Dans ce cadre raffiné, nous dégustions nos liqueurs (curieusement, nous avions tous deux opté pour de la Chartreuse verte) en ...
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