1. Gilbert me craque la craquette et plus...


    Datte: 20/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Je m’appelle Nathalie, j’aurai bientôt 50 ans, j’aime la vie et les surprises et je prends soin de ma personne, physiquement et mentalement. J’ai la pêche et ça se voit, ça se sent. Je suis brune aux cheveux courts, j’ai des seins et fesses qui peuvent encore détourner le regard des gars… Parfois des filles aussi. Je suis en couple depuis une bonne douzaine d’années avec un compagnon auquel je ne peux pas reprocher grand-chose. Peut-être un peu d’indifférence en ce moment… Et encore. Nous nous accordons bien en tout point. Nous vivons dans l’harmonie, aussi avec des habitudes bien entendu. Parmi celles-ci, et il trouve ça ridicule, je m’oblige chaque jour à descendre ma voiture dans le garage souterrain où nous détenons une case fermée. Vendredi dernier, moins pressée que d’habitude, une fois la voiture à l’abri, j’entreprends de ranger un peu mon coffre et, tellement absorbée par mes activités et aussi faute d’un éclairage suffisant, je n’ai pas vu venir à moi Gilbert, mon voisin de pallier, qui se glisse entre le véhicule et le mur du fond pour venir me saluer. Il ne manque jamais de s’enquérir de ma santé et de celle de mon homme dès qu’il m’aperçoit. Nous n’avons d’ailleurs jamais poussé plus loin notre fréquentation, je crois même que nous n’avons jamais pris un seul apéro ensemble. C’est pourtant un charmant sexagénaire qui s’entretient parfaitement. La silhouette sportive, il sort tous les jours pour un jogging d’au moins une heure, et ce jour-là, à son accoutrement, ...
    ... je vois qu’il est sur le départ. Je me sens un peu cucul de l’accueillir dans cette position improbable offrant au visiteur une paire de jambes dépassant d’un coffre de voiture, mais ça n’a pas l’air de contrarier Gilbert. Je me redresse pour l’accueillir. Gilbert me tend la main comme à l’accoutumé et au moment de me la lâcher, je sens comme une retenue presque imperceptible, que je prends comme une invitation à me claquer la bise. Bonne poire et pas bégueule, je m’approche, armée de mon plus beau sourire, sans toutefois présumer de la suite. Je ne sais pas si c’est par méprise ou par intention volontaire, Gilbert me prend par les épaules et semble glisser un peu sa bise de ma joue vers mes lèvres. Peu importe, toujours est-il que je me retrouve en 2/2 enserrée dans les bras du beau gosse, ses lèvres scotchées sur ma bouche. Dieu qu’il sent bon ! Délicat, il dépose d’abord ce que j’appellerais un baiser de bienvenue, avec toute la douceur attendue d’une première fois, il jette un œil sur mes réactions en se reculant un peu et ne voyant aucune hostilité, revient à la charge pour une profonde galoche. Il a dû penser que je n’attendais que ça depuis longtemps, je me suis ouverte comme une huître au soleil. Quelle langue ! Il en use en magicien, en prestidigitateur. Gilbert enfourne, explore, joue le retrait et revient comme un dingue. Et moi, qui n’avais à priori rien demandé, je l’accueille, lui tiens la tête pour qu’il reste, le happe, le gobe. Nous sommes littéralement soudés ...
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