Converti sur un convertible... - Histoires de Sexe

Converti sur un convertible...

Assise par terre, je vois la porte d’entrée de mon appartement s’ouvrir. C’est sans doute Nicolas qui entre, étant donné qu’il a les clefs et que je lui ai dit de venir au téléphone. J’ai vu juste, c’est Nicolas qui se précipite, l’air embêté par la situation. Je me lève et me jette dans ses bras et commence à pleurer : — C’est fini, c’est fini ! Il m’a largué… Il a avoué pour Claire. Je…— Ce n’est rien, ma princesse. Calme-toi. Je suis là. J’ai fait aussi vite que j’ai pu, dit-il en me serrant dans ses grands bras.— T’es trop gentil. T’es toujours là, toi, au moins. Tu es le seul garçon qui tient à moi.— Allez, cesse de pleurer. Viens, on va s’asseoir. Allez, allez. Il me fait un bisou sur le front et nous nous asseyons sur le canapé. Peu à peu, par le réconfort de Nicolas, mes larmes sèchent. La présence de Nicolas me rassure. Il est toujours là quand j’ai besoin de lui. C’est comme cela depuis le lycée et, dès notre première rencontre, une réelle et profonde amitié s’est créée entre nous. Il est mon premier confident, celui qui me soutient lors de mes galères, comme ce soir. Blottie contre lui, ma déception s’éclipse. Il a ce don de me rassurer dans les mauvais moments. D’autant plus qu’avec Nicolas, c’est une sincère amitié dénuée de tout intérêt. Je sais qu’il est venu parce qu’il est triste pour moi et que c’est mon meilleur ami, car, entre Nicolas et moi, ce n’est que ça, de « l’amourtié » comme on s’amuse à se dire. Surtout que Nicolas est gay. Oui, c’est un peu ...

... cliché le coup du meilleur ami gay, mais que voulez-vous ? On ne choisit pas son confident. Je lui raconte mes malheurs et, comme à son habitude, il trouve les mots qui me consolent. Nicolas est d’une grande douceur quand il le veut, même si à première vue c’est plutôt sa force qui s’impose. Nicolas est très sportif, il pratique notamment le hockey sur glace. Il mesure environ 1 mètre 85, tout en muscle. Une carrure large, des bras et des cuisses musclés, un torse craquant, de beaux abdos et de beaux pectoraux. Bref, mon Dieu du stade à moi ! Nous discutons de longues heures et j’en oublie presque ma peine de cœur. Soudain, il me regarde avec ses yeux bruns, en contraste avec mes yeux bleu azur ressortant sur ma peau blanche. — Tu devrais prendre une douche, ça va te détendre et puis ton visage est tout rouge à cause de tes pleurs. Faut arranger ça ! me dit-il, avec une petite tape amicale sur mon front. Je me lève et décide d’écouter ses conseils. Sous la douche, le jet chaud de l’eau a raison de mes soucis et en effet, peu à peu, je me détends. Si je n’avais pas Nico… Je sors de la douche et enfile mon peignoir rose et je reviens dans le salon. Nicolas est en train de boire un verre en m’attendant. Il me gratifie d’un sourire lorsqu’il me voit revenir. Je m’allonge, sur le canapé, la tête dans les bras et pousse dans un long soupir : — Les Hommes sont tous compliqués ! Je vais rester seule toute ma vie !— À qui le dis-tu ! Ils ne savent jamais ce qu’ils veulent en amour !— T’es ...