1. Mademoiselle Colette


    Datte: 10/08/2017, Catégories: fh, hagé, fagée, Collègues / Travail portrait,

    ... les empaument ; d’une douce caresse, elles les libèrent de cette tension. L’émotion me procure un tel choc que mes jambes se dérobent et Laurent doit me rattraper de justesse avant que je ne m’écroule. Un bras sous les épaules et l’autre sous les genoux, il me soulève et me porte, comme un bébé, jusqu’au salon. Il m’assoit sur le canapé et finit de faire glisser ma robe ; à part ma petite culotte, je suis nue devant lui. Lui-même retire son tee-shirt et son bermuda ; comme moi, il ne dévoile pas son sexe et garde son boxer. En m’embrassant, il m’allonge et se met à genoux au pied du canapé. Il me regarde longuement, et pourtant je n’ai pas honte ; dans ses yeux, je lis que je suis belle. Tout à coup, ses mains virevoltent sur moi et m’étourdissent de sensations. Sa bouche quitte mes lèvres, descend dans mon cou, descend, descend… Pour la première fois, je sens sa moustache qui m’électrise. Mon cœur s’affole, il se remet à cogner comme un malade : Laurent va poser sa bouche sur mes seins. « Es-tu vraiment décidée ? » me dit une petite voix.« Mais oui, bien sûr. » répond ma raison. Je suis perturbée ; jamais je n’avais ressenti un tel désir. Ce sera une première ; jamais personne… Tout cela me traverse l’esprit tel un flash. Laurent vient juste d’arriver à la base de mon sein droit. Je ris intérieurement : c’est vrai qu’il est droit, tendu comme jamais et, du coin de l’œil, j’aperçois sa pointe turgescente dressée en attente des lèvres qui approchent doucement. Je m’affole, ...
    ... la main droite de Laurent remonte parallèlement sur mon sein gauche. J’attends, j’attends… Il tourne autour du mamelon ; c’est cruel ! Ah si… la moustache effleure le téton, je sursaute. Mais sa bouche, ses doigts restent autour, frisent tout juste les granulosités de l’aréole… C’est sadiquement jouissif ! Enfin les lèvres s’ouvrent et les doigts se tendent ; les deux tétons sont pris en même temps. Tout mon corps se tend alors que de ma bouche sort un long gémissement. Je prends conscience que j’avais arrêté de respirer.« Dieu, que c’est bon ! » Chacun de ses micromouvements déclenche un geyser d’étincelles qui me transpercent la poitrine. Je ne peux pas m’empêcher de murmurer : — Ah oui, Laurent, continue… continue… tu m’envoies au ciel ! « C’est idiot, je sais… et alors ! Ça me sort du cœur et ça m’aide à être plus heureuse, à prendre conscience de mon bonheur. » Ah, toujours ce conflit en moi, je n’arrive pas à me laisser aller totalement. Ma seule volonté n’y suffit pas. Je réalise alors que je reste passive, que j’analyse égoïstement mon ressenti ; et lui ? Bien sûr, il ne réclame rien, mais j’ai deux mains moi aussi. Et s’il s’est déshabillé : c’était sans doute un appel ! Alors, j’oublie un peu ma petite personne et je pose mes mains sur lui. Sa peau est chaude et douce. Une main sur son dos et l’autre sur son épaule, j’ai du mal à me concentrer car lui s’est mis à me téter un sein pendant qu’il pelote l’autre. Je fais un effort pour me partager en deux, un côté qui ...
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