Chapitre huit - Quand tout devient limpide
Datte: 23/12/2018,
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... ?"—Stéph : "Oui toi !"—Romain : "Désolé mais j’avais cru que tu parlais à un chien…"—Stéph : "C’est ça, fais le malin…"—Romain (impudent) : "Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?"—Stéph : "Putain ! T’as vu dans quel état elle est, Camille !?!"—Romain (s’éloignant) : "Arrête tu vas me faire pleurer…"—Stéph (en colère) : "Putain j’avais raison ! T’es vraiment un salaud !" Là, je vais commencer à perdre mon calme ! —Romain (arrogant) : "Cesse un peu avec tes "putain" ! J’en vois pas… ici !" Et je reprends mon chemin mais la copine insiste. —Stéph (hors de ses gonds) : "Attends ! Tu veux dire quoi, là ?"—Romain : "Rien…"—Stéph : "Ah non ! Tu crois pas que tu vas t’en tirer comme ça !" Cette fois-ci, elle va trop loin la mignonne ! Je stoppe net, me retourne d’un seul coup et la saisis par le col. —Romain (méchant) : "Qui tu es pour me parler comme ça ? Qu’est-ce que tu sais ? Qu’est-ce que tu crois savoir ? Qu’est-ce qu’elle t’a raconté ? Tu sais rien… Allez, dégage…" Puis, je la relâche et m’éloigne à nouveau. —Stéph (insistante) : "Mais qu’est-ce que tu veux dire ?" Je m’arrête encore. —Romain : "Je n’ai rien à dire, et surtout pas à une inconnue…"—Stéph (coléreuse) : "Oui, mais pour moi, Camille c’est pas une inconnue, c’est…" Je la coupe. —Romain (persuasif) : "Es-tu certaine que tu la connais si bien que tu le prétends ?"—Stéph (instable) : "Ben… oui… c’est ma meilleure amie…"—Romain : "Alors bien entendu, il n’y a pas de raison pour qu’elle… Au revoir…"—Stéph : "Mais où ...
... est-ce que tu veux en venir ?"—Romain (didactique) : "Ah mais ma belle, moi je ne veux en venir nulle part ! C’est toi qui m’agresse !" Et je reprends mon chemin pour la troisième fois. —Stéph (adoucie) "Attend Romain ! On va prendre un café ?"—Romain (gentiment) : "Non Stéph… C’est bien ton prénom, hein !?!"—Stéph (toute ouïe) : "Oui…"—Romain : "Alors, tu dois comprendre que… Reste en dehors de tout ça, ça vaut mieux…" Stéph n’a pas l’air tranquille du tout ; je ne la connais pas, mais ça m’embête de la laisser comme ça… —Romain : "Bon, allez, viens ! On va le prendre ce café… Mais pas plus de cinq minutes !" Quelques instants plus tard… —Romain : "Ecoute, je ne sais pas ce qu’elle t’a raconté…"—Stéph : "Elle m’a rien dit mais elle est bizarre depuis qu’elle te connais…"—Romain (souriant) : "Tu m’en diras tant !"—Stéph : "Ben oui, elle a l’air malheureuse…"—Romain : "Et naturellement, tu me rends responsable, n’est-ce pas ?"—Stéph (plus tellement sûre) : "Oui… enfin, non… j’veux dire que… Je crois que je t’ai mal jugé… En fait, je suis…"—Romain : "Tais-toi tu dis des bêtises ! Et fais attention ! Tu ne vas peut-être pas aimer ce que tu vas découvrir…"—Stéph (affolée) : "Mais… quoi… qu’est-ce que…"—Romain (se levant) : "Maintenant, je ne te dirai plus rien… Au-revoir, Stéph…"—Stéph : "Une seconde Romain ! Je te donne mon téléphone, au cas où…"—Romain : "Hum…" Au cas où quoi ? Je me le demande… Mais je n’ai pas le temps de discuter plus longtemps. Je règle les cafés en laissant ...