1. Suisse-Russie (1)


    Datte: 24/12/2018, Catégories: Hétéro

    ... s’appelait Elena et qu’elle vivait à Saint-Petersburg, ou Leningrad comme l’appellent les Russes, en Russie. Elle était venue prendre des vacances sur ce bateau en compagnie de deux de ses amies histoire de changer un peu du climat froid qui régnait dans leur pays à ce moment de l’année. Je lui dis que je m’appelais William et que j’habitais à Fribourg, en Suisse. Je lui dis également que j’étais venu passer des vacances sur le MSC Fantasia avec ma mère et ma soeur en vue du Nouvel-An et de mon 20e anniversaire qui aurait lieu le 29 décembre. Elle me dit alors que cela faisait que nous aurions le même âge ce jour-là étant donné qu’elle avait eu son anniversaire un mois auparavant. Lassé de devoir parler par-dessus la musique, je lui proposai gentiment de prendre un autre verre dans un autre bar afin de pouvoir discuter de manière plus agréable. Elena accepta mon invitation et nous prîmes l’ascenseur pour nous rendre dans un bar situé quelques étages plus bas. Je pris un verre de whisky tandis que ma belle prenait un mojito. Comme précédemment à la discothèque, je payai la note et nous prîmes place sur un divan non loin du comptoir. Au centre de la pièce, sur la scène, une chanteuse interprétait une chanson du groupe italien Ricchi e poveri pour quelques personnes venues tranquillement prendre un verre. Pendant quelques instants, Elena écouta le titre chanté par l’artiste, comme fascinée. — Elle a vraiment une très belle voix, tu ne trouves pas ? — Oui, c’est vrai. Désirant ...
    ... rester avec elle mais ne sachant plus quoi dire pour relancer une discussion enrichissante, j’improvisai un petit speech pour captiver son attention en espérant que mes années de théâtre puissent m’aider. — Une fois, quelqu’un m’a dit que toutes les femmes avaient quelque chose de beau en elles. — C’est sûrement vrai. Si tu es d’accord avec moi pour dire que la chanteuse a une belle voix, qu’est-ce qu’il y a de beau chez moi ou en moi selon toi ? C’était la question que je redoutais et attendais presque avec impatience à la fois. J’eus un petit sourire nerveux avant de me lancer dans l’exercice. N’étant pas homme à faire souvent des compliments, je me demandais comment je pouvais lui dire ce que je pensais sans tout faire capoter. Puis le dicton « Ce qui se pense bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément.» finit par s’appliquer. — Quand je te regarde, je ne vois que du beau. En toi, je vois une fille drôle qui aime faire la fête et qui fait preuve de grande classe. Et chez toi, je vois ces longs et magnifiques cheveux blonds et je vois aussi dans tes yeux une sincérité comme j’ai rarement eu la chance d’en voir. Elena me sourit d’un air flatté. Sur le moment, je me demandai si je n’en avais pas fait un peu trop pour pouvoir rester en sa compagnie. Heureusement, le son de sa voix me rassura. — Tu sais vraiment parler aux femmes, William. Je pense aussi qu’il y a quelque chose de beau en chaque homme. Tu es quelqu’un de prévenant et d’attentionné et ...
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