1. Nicole, prête à tout (9)


    Datte: 25/12/2018, Catégories: Transexuels

    ... pas à nouveau dans la dépression. — je peux dormir avec toi ce soir ? me demanda-t-elle. J’ai besoin de contact. — si tu veux. Elle s’allongea sur le côté et je vins me coller dans son dos. C’était la première fois que je passai la nuit avec une fille. Et là il s’est passé quelque chose. Je ne sais pas si c’était le manque de relation ou quoi, mais son contact m’a fait du bien à moi aussi. Et j’ai presque été déçue quand elle s’est levée. — merci d’avoir été là, me dit-elle avant de partir à son cours. Le soir, on dormit chacune dans notre lit. Mais je ressentais comme un manque. Le contact avec son corps, sa chaleur. Le soir suivant, ce manque devint plus fort. Abby ne montra pas de signe d’un désir de rapprochement. Elle avait oublié le texto de son ex. Cela dura une semaine. La sensation de manque finit par s’estomper. Pour revenir encore plus forte ensuite. J’avais beau me raisonner mais cette fille m’attirait de plus en plus. D’autant plus, elle commençait à se maquiller, chose qu’elle ne faisait pas lorsqu’elle était arrivée. Elle prenait plus soin d’elle, de ses tenues. Et devenait au fil des jours, de plus en plus séduisante. Je me sentis obligée d’en faire autant, moi qui me contentais que d’un peu de mascara et de gloss. — tu es très jolie, me dit-elle un matin. — toi aussi. Je suis contente que tu reprennes goût à la vie. Tu as rencontré quelqu’un ? — non. Mais j’espère que ça viendrai très vite. Et toi ? Un amoureux ? — non plus. Pas le temps ! Elle rit et quitta ...
    ... la chambre. Son rire cristallin me fit frissonner. Le lendemain, Abby prenait sa douche et la porte était mal fermée. Je jetais un coup d’œil et la vit, totalement nue. Rondes, mais pas grosse. Des formes pulpeuses. Elle se retourna et je découvrais sa poitrine énorme, des seins qui tombaient sur son ventre. Elle m’aperçut, cacha ses seins avec sa serviette et claqua la porte. Elle quitta la chambre sans un mot. Sans le savoir, je l’avais blessée car je compris qu’elle avait honte de sa poitrine trop volumineuse et tombante. Il fallait absolument que je me rachète. Lorsqu’elle revint le soir, tard, je l’attendais, assise sur mon lit. En me voyant, elle détourna son regard et fila dans la salle de bains pour se mettre en pyjama. Je la suivis mais elle me claqua la porte au nez. Pas grave, j’attendrai qu’elle sorte. Ce qu’elle fit dix minutes plus tard après s’être douchée. Elle voulut refermer la porte mais je la bloquai avec mon pied, poussai la porte et entrai à mon tour. — je suis désolée pour ce matin, dis-je. Je ne voulais pas te blesser. Je luis tendis une petite orchidée blanche. — pour me faire pardonner. — j’aime pas qu’on voit mes seins. Ils sont gros, moches. Je la pris dans mes bras. — c’est ton corps. Tu ne dois pas en avoir honte. Jamais, tu entends ? S’il y en a qui ne les aime pas, c’est leur problème, pas le tien. Tu as dois déjà en avoir assez à la fin de la journée sans en plus t’inquiété du regard des autres. Et puis il y a moyen de faire une réduction. — ...