1. Vive les mariés


    Datte: 26/12/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... femme attirait mon attention, sans oublier le mec qui lui caressait le bras. Ils formaient un couple harmonieux, esthétiquement parlant car si elle s'esclaffait d'un rire contagieux, lui semblait s'ennuyer au plus haut point. Il buvait sans arrêt, remplissant sa coupe de vin en ne prenant nullement la peine d'approvisionner sa compagne. Et pourtant, on ne pouvait ignorer tous les regards masculins qui s'enthousiasmaient devant cette déesse dont je ne savais sa nationalité mais dont la peau affichait clairement qu'elle était latino, tout comme son conjoint. Et il se leva. Dieu qu'il était sexy dans son pantalon noir et sa chemise blanche qui lui collait à la peau. Il déposa sa coupe de vin sur la table et se mit à marcher, se dirigeant vers les toilettes. Je savais que je me devais de le suivre, juste pour me permettre de le voir de près, sachant bien que je n'étais pas dans un bar gay où les rencontres se font avec facilité. Lorsque j'entrai dans la pièce, il était là, devant l'urinoir, regardant le mur gris. Je m'arrêtai, fixant son cul bombé, ne pouvant m'empêcher d'imaginer ma langue se glisser entre ses fesses. Je m'approchai pour utiliser l'urinoir à sa gauche, sortant ma queue bandée de mon pantalon. Discrètement, je tentai d'apercevoir son membre mais j'étais arrivé trop tard, il venait de refermer son pantalon. Il se tourna vers moi pour me regarder, sans rien dire, avant de marcher jusqu'au lavabo. Moi, je restai là, ma queue bien en main. Je n'avais qu'une envie, ...
    ... c'était de me masturber mais ce n'était pas le lieu approprié. Il quitta la pièce et je j'en fis de même, retrouvant mes amis. Tout au long du souper, je l'examinai, lui lançant des regards qui, s'il m'avait regardé, l'auraient certes avisé qu'il me plaisait cependant lui se contentait de manger mais surtout de boire. Pas une seule fois je le vis parler à sa conjointe, pas plus qu'il discutait avec les autres convives. Il s'ennuyait, c'était bien évident et moi qui se serait sacrifié pour agrémenter sa soirée. Tout le reste du souper se passa comme une répétition qui ne menait à rien. Je le lorgnais, incapable de m'y soustraire jusqu'à ce qu'il se retourne vers notre table et là, je rencontrai son regard qui, à ma grande surprise, demeurait constant. Je ne peux dire qu'il me reluquait, bien au contraire. On aurait dit qu'il formulait sa désapprobation face à mes entêtements à lui lancer des regards. Le visage rigide mais si séduisant avec ses lèvres pulpeuses me laissait entendre vainement que je perdais mon temps et, embarrassé, je baissai les yeux. Le souper se termina, enfin, et je sortis à l'extérieur pour fumer une cigarette. J'avais aussi besoin de me soustraire à tout ce bruit. M'ayant écouté, j'aurais tout simplement quitté les lieux mais je ne pouvais faire cela à mon ami William. Et il arriva et s'appuya contre le mur. Bien sûr, nous n'étions point seuls, plusieurs invités ayant eu la même idée que moi mais lui, non, il n'alluma pas de cigarette. Il restait là, sans ...
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