Un plan soigneusement préparé
Datte: 10/08/2017,
Catégories:
ff,
fplusag,
fsoumise,
fdomine,
Lesbienne
... bonne copine plus âgée qui se substitue un peu à une maman. Je la tutoyais sans qu’il lui soit jamais venu à l’esprit de faire de même. Son vouvoiement était le même que celui qu’on adresse à la mère d’une copine quand on est au collège. Je glissais quelques allusions à ma vie amoureuse compliquée et je lui laissais entendre que j’espérais être bientôt de nouveau en couple. Je voyais que ça la désespérait mais ne faisait que renforcer ses sentiments. En bref je jouais le jeu classique des joutes amoureuses, et au bout d’un mois, elle était manifestement "accro", mais n’avait aucun indice que cela puisse être réciproque. Un jour, alors que nous discutions depuis une bonne heure de cinéma, de bouquins et autres banalités, elle a clairement commencé à penser que c’était une impasse. J’ai alors pris un ton plus intime, je l’ai regardée dans les yeux, et je lui ai laissé imaginer que je m’apprêtais à lui faire une grande déclaration : — Tu sais, Charlotte, ça fait un mois qu’on se connaît. J’ai l’impression que ça fait une éternité, on a tellement de choses en commun ! En entendant ça, Charlotte rougit de nouveau jusqu’aux oreilles. — J’ai beaucoup réfléchi, j’ai quelque chose d’important à te dire. Elle devient carrément écarlate, et s’attend manifestement à ce que je lui déclare que je suis amoureuse d’elle. — Tu es dans une situation difficile, tes études sont très prenantes, tu arrives à peine à payer ton loyer. Est-ce que cela t’intéresserait de venir faire quelques heures ...
... de ménage à la maison pour un salaire largement supérieur à tout ce que tu pourrais trouver ailleurs ? Ca te laisserait beaucoup de temps pour tes études, et plein d’argent de poche. Pour partir en week-end avec un petit copain par exemple ! Elle ne s’attendait évidemment pas du tout à une telle proposition, et elle en est restée bouche bée. Ma dernière remarque, qui laissait sous-entendre que je lui souhaitais de se trouver rapidement un mec, indiquait sans ambiguïté que j’étais très loin de soupçonner ses sentiments envers moi. Elle n’a même pas été capable de sortir le moindre son. — Écoute, je te laisse réfléchir, je ne veux surtout pas te donner l’impression que tu es obligée, d’autant plus qu’on s’entend bien, ça te fait peut-être bizarre que je te paye un salaire. Je te laisse mon numéro, tu n’es obligée à rien, et rappelle-moi quand tu as pris ta décision. On s’est quittées là-dessus et ce n’était bien sûr pas à moi de la rappeler. Ses sentiments étaient encore plus forts que ce que j’imaginais, et dix jours plus tard, pendant ma pause-déjeuner, mon téléphone s’est mis à sonner : — Allo, bonjour Sylvie, c’est Charlotte à l’appareil.— Oui - je fais exprès de laisser un blanc pour la mettre un peu mal à l’aise -— Je vous appelle au sujet des heures de ménage, je… enfin… je suis d’accord. J’adorais toujours sa manière de bafouiller et sa timidité, et j’étais tout aussi impatiente qu’elle, même si elle ne pouvait pas s’en douter, et même si elle avait eu des soupçons, elle ...