Démonstration (1) - Histoires de Sexe

Démonstration (1)

Assise sur la chaise de bureau, je fais un tour sur moi-même, puis un second, avant de planter mes pieds dans le sol pour stopper ce mouvement qui finirait autrement par me donner le tournis. Je m’arrête face au lit de Chloé, et je pousse un long soupir qui témoigne de mon ennui. J’ai l’impression d’attendre ma meilleure amie depuis une éternité. Se doucher ne devrait pourtant pas être si long... Cependant, en regardant le réveil qui trône sur la table de chevet, au milieu de quelques peluches, je me rends compte que Chloé n’est partie que depuis une dizaine de minutes à peine. Pourquoi faut-il qu’elle soit si pudique ? J’aurai aimé l’accompagner, venir lui tenir compagnie. Évidemment, je n’aurai pas manqué de me rincer l’œil par la même occasion. J’aurai posé mon regard sur sa poitrine si menue qu’elle en est presque inexistante, sur ses petites fesses et ses cuisses maigrelettes. Si les attributs féminins de Chloé ne sont guère développés, elle n’en est pas moins dénuée de charme pour autant. Son principal atout est son visage. Son magnifique regard d’un bleu profond qu’elle accentue encore avec un fard à paupières noir, son petit nez légèrement retroussé, ses lèvres fines et sensuelles, ses longs cheveux châtains et joliment ondulés... De la petite bande que je forme avec mes meilleures amies, elle est sans conteste la plus belle. Je me la représente alors sous la douche, son corps fin et couvert de mousse, l’eau qui ruisselle sur ses petits seins puis sur son ventre, ...

... et enfin le long de ses jambes... Très vite, je me sens excitée. C’est presque inconsciemment que je plaque alors mes mains sur ma poitrine. A travers le fin tissu satiné de ma nuisette, je sens mes seins ronds et fermes, et mes tétons dressés. Je les pince délicatement, mes doigts passent et repassent dessus, ils tournent autour. Je prends ensuite mes seins à pleines mains pour les presser lentement mais fermement. J’ai toujours en tête l’image de Chloé, nue sous la douche. Mon minou réclame alors un peu d’attention lui aussi mais, anticipant le retour impromptu de ma meilleure amie, j’arrête de me caresser. Et c’est une bonne chose car, à peine ai-je cessé de m’occuper de mes seins que, du coin de l’œil, je vois la porte de la chambre s’ouvrir. — C’est pas trop tôt ! m’exclamé-je en faisant pivoter la chaise pour faire face à Chloé. Mais à cet instant, je me rends compte de ma méprise. Ce n’est pas ma meilleure amie qui vient de pénétrer dans la chambre, mais Sassy, sa chienne, un labrador au pelage d’une blancheur éclatante. — Hé ! l’accueillé-je d’une voix enjouée. Sans doute lasse, elle aussi, de se trouver seule, elle est venue chercher ma compagnie. La langue pendante, la queue remuant gaiement, elle traverse la chambre en trottinant et vient se frotter contre mes jambes nues. Caresser sa tête, son cou, ses flancs, me ramène quelques années en arrière, en compagnie d’Alexandra, une vieille amie dont je n’ai aujourd’hui plus de nouvelles et avec qui, à l’époque, on ...