1. Histoire alternative (5)


    Datte: 30/12/2018, Catégories: Transexuels

    Le lendemain matin, mauvaise surprise. Je passe mes fringues de femme dans la machine, lorsque je me rend compte que le chemisier a trinqué lui aussi. Un bouton a déchiré le tissu. Et je n’ai plus de culotte ! Et constat sans doute très féminin, j’ai plus rien à me mettre ! Une fois au labo, la solution m’apparaît toute simple : je dois me faire un garde-robe. Je passe un coup de portable à Julie et lui expose la situation. — On peut se retrouver chez Z… vers dix-huit heures ? Je voudrai faire quelques achats, et j’aurai besoin de tes conseils. — Mais bien sur ma chérie, pas de problème. A ce soir. Ma chérie… Ça me fait drôle. La journée se passe avec une lenteur désespérante. Et malgré moi, je soupire après ma tenue masculine ordinaire. Il me tarde de me travestir à nouveau. A dix-sept heure pétantes, je suis le premier à quitter la boite et me rue chez moi. En dix minutes, je passe sous la douche et me rase soigneusement de partout. Puis je met la perruque dans un sac de course et file vers la boutique. Julie y est déjà, et fait une moue volontairement taquine en me voyant dans mes habits masculins. — Tu as perdu tout ton charme, çà ne te va pas du tout, c’est triste… (soupir). — C’est bien pour çà que j’ai besoin de tes conseils. Au boulot, il faut me relooker d’urgence. Tu as du maquillage avec toi j’espère ? — Bien sur ! On va s’occuper de toi. Tu te rappelles de Sophie ? Sophie ; vendeuse du magasin avec laquelle j’ai sympathisé samedi dernier, est une bonne copine ...
    ... de Julie. Je leur expose mes intentions. Tout d’abord, une tenue pour tout de suite ! C’est à dire que je veux sortir du magasin en femme. Et quelques fringues pour faire le roulement. Les deux filles, si je peux m’exprimer ainsi, acceptent avec enthousiasme. Dans l’heure qui suit, elles jouent avec moi comme si j’étais une poupée, m’habillent, me déshabillent... Elles me font essayer des tenues, des jupes, des robes, des tee-shirt moulants, des pantalons -ouch!- serrés. Les sous-vêtements y passent aussi, et Sophie émet un petit sifflement admiratif en estimant la taille de mon matériel, plus ou moins en érection de surcroît tellement la situation m’excite. Au départ, çà file dans tous les azimuts, mais au fil de minutes, le choix s’affine, ma personnalité féminine de base apparaît, et les tenues adaptées s’imposent logiquement. Et en plus, j’ai droit à leurs félicitations pour mon physique naturel si peu masculin, c’est tellement plus facile. Entre nous, je regrette de ne pas avoir au passage assouvi un vieux fantasme : faire l’amour dans une cabine d’essayage ! Mais Julie me répond en riant qu’ici on n’est pas dans un mauvais roman mais dans la vraie vie. C’est des choses qui n’arrivent pas en réalité ! Au bout du compte, nous sortons du magasin bien après l’heure de fermeture normale, mais tout le monde y a trouvé son compte. Je ressors avec une robe légère fleurie, des sandales avec un petit talon de quatre centimètres (commençons en douceur), soigneusement coiffée et ...
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