"A genoux..." (1)
Datte: 03/01/2019,
Catégories:
Gay
C’est ma première histoire, alors j’espère qu’elle sera appréciée ;-) Tout se passait à merveille. Nous étions devant une centaine de personnes dans un amphithéâtre de mon université, et l’intervenant que j’avais choisi pour parler de mon sujet, le processus de paix colombien, avait complètement captivé la salle. Je m’appelle Antoine, j’ai 22 ans, 1m70, brun et un poil fluet. Pour compléter ma formation, moi et mon groupe de travail devions organiser une conférence sur les relations internationales. Mais cela ne vous intéresse sûrement pas...et moi non plus, à vrai dire. Ce qui m’intéressait, c’était Jacques, le fameux intervenant. Ancien chargé de relations publiques à l’ambassade de France en Colombie, il présentait les signes types de ce qu’on appelle le "bon vivant" : rieur, une petite bedaine, il compensait sa cinquantaine par un enthousiasme fou et quelques blagues bien senties. Avec sa barbe de 2 jours et son visage ouvert, c’était le type même du bon gars sur lequel on pouvait tomber dans un bar et boire à en oublier les heures. Devant l’assistance, nous dialoguions de manière fluide et la conférence fut achevée dans la bonne humeur et un sentiment de succès. Le soir tombant et l’amphithéâtre rangé, Jacques nous invita naturellement à aller boire un verre dans un bar proche de l’université. Sans cours le lendemain, la perspective d’une soirée arrosée nous plût tout autant qu’à lui, si bien qu’à minuit nous animions le bar de nous grands éclats de rire, encouragés par ...
... la personnalité de notre grand homme, qui avait même commandé une bouteille de champagne. Alternant entre shots et champagne, la discussion alla bien au-delà de la Colombie... Jusqu’à ce que je me rende compte que j’étais le seul membre de mon groupe encore présent. Les autres, extenués, avaient abandonné la soirée, me laissant seul avec ce qui devenait mon idole. Nous parlions de tout sans filtre, cours, politique, aventures,...A la fermeture du bar, nous remontions la rue, les bras sur les épaules de l’autre, après qu’il m’ait invité à finir la soirée chez lui. "Antoine, des étudiants snobinards de mes deux j’en ai vu, mais toi t’es un partenaire comme j’en ai jamais vu !" Je rigolais, fier que j’étais de me distinguer aux yeux de mon mentor. Sur la route, on titubait, on se cramponnait l’un à l’autre, mais en arrivant devant la porte de son appartement nous étions tout de même moins soûls qu’au départ du bar. Dans son appartement, nous continuâmes à discuter et blaguer. Plus ça allait, plus je réalisais à quel point j’étais attiré par lui, intellectuellement mais aussi...physiquement ! Célibataire, hétéro, mon opinion sur les relations entre hommes s’en trouvait un poil changée...Mais je me disais que ce n’était qu’imagination, que sur le canapé ou nous étions, si proches l’un de l’autre, presque corps contre corps, rien ne se passerait vraiment. Jusqu’au moment où il mit sa main sur ma cuisse, sans intention apparente. Puis une autre fois, et encore une autre, il refit ce ...