1. Flash-back balnéaire (2)


    Datte: 03/01/2019, Catégories: Hétéro

    Le lendemain, c’est le 14 juillet. En début de soirée, toute la famille est prête. Ils n’attendent que moi. Si je me fais un peu attendre, c’est que la journée a été longue. J’ai attendu ce moment dès mon réveil tout en faisant mon maximum pour l’éloigner de mon esprit. Mais les vagues revenaient sans cesse. Pourtant, je ne m’étais masturbée qu’une fois, juste après midi, aux toilettes. A la salle de bains, j’essuie mon sexe encore une fois. Je mouille encore et encore rien qu’en pensant que je vais peut-être le voir. Un dernier coup d’œil dans le miroir : je n’aurais jamais pensé que je porterai ce débardeur blanc côtelé sans soutien-gorge. Il ressemble à un marcel bien moulant, avec une fermeture éclair jusqu’au sternum. Si l’on devine seulement mes seins, mes tétons, eux, marquent le tissu de leur empreinte. Thierry verra immédiatement que je n’ai pas de soutien-gorge et je pense que cela devrait lui plaire. En bas, je me félicite d’avoir acheté cette jupe colorée, courte, à volants. Taillant haut, elle est idéale avec le débardeur. Par contre, après avoir trempé deux strings, je prends le risque de ne rien porter dessous. A part un oubli de rechange un jour à la piscine, il ne m’est jamais arrivé de ne pas mettre de culotte depuis que je connais Thierry. Dans ces conditions, pas simple de le justifier. Nous partons. Nous nous installons à la terrasse de la pizzeria. Derrière mes lunettes de soleil, je n’ai d’yeux que pour la foule qui passe devant le restaurant. Rien. ...
    ... Personne, y compris lorsque nous mangeons. Et s’il ne venait pas ? Cela me soulage et me frustre. J’engueule les enfants. Mince, ce n’est pas leur faute ! Thierry paie l’addition et nous nous dirigeons vers les manèges. Tellement de monde… Comment le repérer ? Soudain, je sens une main qui se pose juste un instant sur ma hanche. Je sursaute. Je me tourne. Lui. Il me sourit. Je me penche vers Thierry : — Chéri, je dois faire pipi. Je retourne au resto. Mon cœur s’emballe, mon corps frémit. Je me fraie un passage au milieu de la foule et je sais qu’il me suit. Nous sommes sur le port, je descends deux marches. Je ne sais pas où aller. Je file vers la capitainerie, il y a un canal derrière et un pont. Je ne me retourne pas, sauf au moment où j’emprunte le pont. Il est là. A la sortie du pont, le chemin part à droite. A gauche, des roseaux comme on en trouve partout en Provence. Un ancien petit chemin semble y être tracé. Pas sûre de moi, du tout, mais tant pis, j’y vais. Je me faufile au milieu des roseaux. Il y a longtemps que personne n’est passé par là, mais cela devait réellement être un chemin. Alors que la densité des roseaux diminue, le chemin est brusquement interrompu par un mur. Je me retourne, il arrive et m’embrasse à pleine bouche. Oh, enfin ! Sa langue dans ma bouche est comme un shoot de plaisir, mais j’ai envie de sa bite et très vite, je m’agenouille, le déboutonne et le suce. Mmmh ! Mon cœur palpite d’excitation. Son sexe est beau et je ne peux réfréner mon désir ...
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