Sans mâle et sans tabou (4)
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
ff,
fsoumise,
humilié(e),
chantage,
... l’embrassant, se met à l’étudier avec une attention soutenue, sans réaliser qu’elle la maintient toujours par les épaules, comme perdue dans sa contemplation muette. Cette jeune femme est dotée d’une séduction délicate qui la touche d’emblée, un mélange de fragilité et de grâce enfantine dans un corps délicieusement sensuel. Mais c’est son visage qui la fascine le plus, ses origines asiatiques transparaissent dans ses traits de façon subtile, ne préservant que le meilleur, les yeux en amande, expressifs et vifs, la bouche joliment dessinée, aux lèvres charnues et appétissantes, les pommettes légèrement saillantes, sur une peau dorée et satinée de méditerranéenne. Troublant mélange qui laisse Catherine rêveuse. Mélanie, avec douceur, se dégage de son étreinte, l’observant avec une curiosité amusée. C’est avec stupéfaction que Catherine sent un flot de sang lui monter au visage. Elle rougit, et cette constatation lui fait perdre ses moyens, comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Elle jette un regard désemparé autour d’elle. Heureusement, personne ne semble avoir remarqué son trouble, chacun étant tout à sa joie de se retrouver. Après les banalités d’usage, les filles reviennent vite à Mélanie, c’est un visage nouveau qui attise leur curiosité. Cette dernière est ravie d’être soudain le centre d’intérêt, pour la première fois depuis bien longtemps elle se sent importante. On la harcèle de questions, on étudie ses réponses, comme un examen de passage pour être ...
... acceptée. Elles paraissent satisfaites du résultat. Mélanie est une femme sincère, spontanée, avec l’innocence des êtres neufs qui sont incapables du moindre mal. Test réussi. Catherine la mange des yeux, incapable de détourner son regard. Elle reste là, bouche béante, stupide et fascinée. C’est maintenant à Mélanie de poser des questions. Elle s’adresse à Marthe : — Excusez mon indiscrétion, mais en m’approchant tout à l’heure je vous ai entendue parler d’enfants ?— Oui, nous avons un fils de trois ans, et j’attends le deuxième avant Noël.— C’est génial ! Bientôt vous aurez deux enfants, comme moi ! J’ai deux garçons, ils sont fantastiques ! Six ans et quatre ans. Je présume que vous aimeriez maintenant avoir une fille, non ?— Sans importance, un autre garçon me ferait également plaisir. Pourvu qu’il soit en pleine santé, c’est tout ce qu’on demande.— Bien entendu. C’est votre mari qui doit être content, j’imagine son bonheur. Il n’est pas ici ? Un silence pesant plane sur le groupe, où chacun se regarde avec incrédulité. Mélanie se sent tout d’un coup observée comme si elle venait d’une autre planète. Catherine, jusqu’alors silencieuse, sort brusquement de sa torpeur et s’approche avec un petit sourire narquois, enlaçant Marthe d’un geste tendre. — C’est moi son mari. Catherine, 28 ans, 1 m 73. Signe particulier : lesbienne et fière de l’être. Mélanie se met à rougir jusqu’aux oreilles et balbutie : — Je suis désolée, je… je ne savais pas, je croyais que… enfin je pensais…— T’en ...