Sans mâle et sans tabou (4)
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
ff,
fsoumise,
humilié(e),
chantage,
... a déjà tout prévu, et le père est déjà choisi, il est d’accord, c’est un ami homo qui souhaite profondément être père. Cela nous paraît plus naturel comme ça.— Et qui va se sacrifier, qui va faire des joyeuses galipettes avec le futur papa ?— C’est moi, et cela ne me cause aucun souci. Je connais les hommes, ce n’est pas si désagréable que ça !— Bon courage ! Jamais plus je ne pourrai survivre à une telle épreuve ! En tout cas, je maintiens ce que j’ai dit, pas d’hommes dans ma vie ! Je hais cette conception de la famille ordinaire, le modèle hétéro à copier à la lettre pour rentrer dans le rang ou pour être dans la norme ! Est-ce pour autant la perfection ? J’en doute ! Quand on voit tous les divorces qui se multiplient, pour moi ce n’est pas l’exemple à suivre. Et pourquoi faire comme eux, pourquoi se baser sur leur mode de vie genre "petite bourgeoisie conservatrice" ? Pourquoi respecter et imiter leurs institutions ringardes alors qu’eux-mêmes nous refusent certains droits ? Je croyais que nous avions notre propre identité, que nous voulions justement ne pas faire les choses comme les autres, nous démarquer complètement et assumer fièrement notre différence ! Mélanie les écoute attentivement, littéralement fascinée. Un monde nouveau s’ouvre à ses yeux, elle découvre un univers riche et foisonnant qui la subjugue. Elle a tant à apprendre avec eux, et elle comprend leurs problèmes et leurs revendications. Elle veut en savoir plus et s’approche. Elle oublie son mari qui, ...
... lui, opte pour une retraite stratégique. Il s’est déjà fait agresser une fois et n’a aucune envie de renouveler l’expérience. Il n’a pas sa place au milieu de ces féministes convaincues. La musique noie leurs paroles, il préfère se rabattre sur le buffet où les aliments sont excellents et l’alcool servi sans modération. Une pyramide de fruits de mer lui ouvre l’appétit. Langoustes, crevettes et moules se disputent vite la place dans son assiette. Les serveurs sont compétents, affables, Jean-Christophe se soucie peu de leur homosexualité et il sympathise avec l’un d’eux, un jeune étudiant qui, comme ses compagnons, est simplement vêtu d’un pagne et, autour du cou, d’un nœud papillon de couleur rose. Les tenues du personnel masculin ont été exigées par Anthony, et Sandra s’est chargée des filles. Pas de jaloux, chacun a pu satisfaire ses caprices. Il y a évidemment la présence inévitable de quelques Drags Queens, mais Anthony a voulu en limiter le nombre, préférant l’originalité des costumes. C’est également lui qui a choisi le groupe musical, imposant une catégorie qui alterne techno et house, avec quelques moments plus reposants de pop. On assiste évidemment à l’interprétation de sa sœur, qui chante les deux meilleurs morceaux de son dernier album. Avec son style très particulier, à la fois déjantée et lascive, déchaînée et impudique, Sandra subjugue son public, mêlant harmonieusement guitares électriques et synthétiseurs. Elle laisse ensuite sa place à la divine Salma Travis ...