1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... lui procure une délicieuse exaltation. Elle sent son pouls et sa respiration s’accélérer en l’imaginant ardente et souple entre ses bras, roucoulante, défaillante de plaisir. Elle entend à peine les propositions du public qui se bat pour avoir le dernier mot. Son envie se fait trop pressante. Sa voix est encore plus rauque lorsqu’elle déclare : — Désolée, mais cette femme m’appartient, elle est à moi pour toute la nuit… La foule se tait soudain. Le désir de Sandra est si palpable que l’air semble grésiller d’électricité. Celle-ci saisit un collier en cuir, avec nœud coulant, et l’enfile autour du cou de la métisse. Salma relève la tête d’un air altier alors que Sandra resserre la prise autour de son cou et l’oblige à s’approcher d’elle d’un coup sec. — Alors, prête à remplir la part de notre contrat ? N’oublie pas, aucune rébellion ne sera tolérée.— Faites de moi ce que vous voudrez, mais ne pensez surtout pas que je vais y prendre du plaisir. Vous aurez mon corps, mais ce sera un corps sans vie et sans passion ; alors, si cela vous excite, autant vous défouler sur une poupée gonflable ! Sandra secoue tristement la tête. — Qui te dit que tu n’y prendras pas plaisir ? Tu me sous-estimes, ma chérie…— Je n’aime que les hommes. Ils sont les seuls à pouvoir me faire vibrer. Une lueur sournoise brille dans le regard de Sandra alors qu’elle rétorque : — S’il n’y a que ça pour te combler… On peut y remédier, pas de problème. Allez, viens dans ma chambre, j’ai des jouets incroyables ...
    ... dont tu ne connais même pas l’existence, et encore moins l’utilité ! On va s’éclater comme des folles ! Elle tire sur l’extrémité du collier, entraînant Salma à sa suite. Celle-ci, avant de quitter la pièce, jette un dernier regard à son mari. Plus de haine ni de défi, mais de la peur et de l’incertitude. Celui-ci baisse les yeux avec toute la lâcheté du monde, n’esquissant aucun geste pour mettre un terme à cette odieuse mascarade. Quand il relève la tête, les deux femmes ont déjà disparu. Sandra se cambre orgueilleusement, exhibant le sexe factice qui se dresse dans une pseudo-virilité incroyable, long et énorme, comme gonflé d’un réel désir. Elle est entièrement nue, excepté la ceinture et le gode en latex, couleur chair, qu’elle brandit entre ses jambes comme un trophée. — Alors, qu’en penses-tu ? C’est pas mieux qu’un homme ça ?— Vous êtes ignoble ! Atterrée, elle détourne la tête, rouge comme une pivoine. Tout cela est si choquant que le souffle lui manque, mais cette obscénité a quelque chose de terriblement érotique aussi, de puissant dans cette ambiguïté, ce mélange d’homme et de femme en une seule personne. Sandra est aussi belle qu’impudique. Sa chair pâle à la peau douce et veloutée brûle d’une luminosité crue et indécente tandis que les muscles se dessinent dans toute leur vigueur. Tout chez elle est force et vitalité, un corps fin et nerveux auquel les seins épais et fermes ajoutent une touche de sensualité, comme les fesses dures joliment dessinées dans toute ...
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