1. Sans mâle et sans tabou (4)


    Datte: 04/01/2019, Catégories: ff, fsoumise, humilié(e), chantage,

    ... d’une démonstration impressionnante, contemplant le cheval et sa cavalière qui ne semblent faire qu’un, dans une harmonie parfaite. L’animal part plus vite que le vent dans un galop effréné. Couchée sur l’encolure, Sandra excite sa monture de paroles encourageantes pour accélérer l’allure. À bride abattue, elle s’éloigne des lampadaires qui éclairent l’entrée du parc pour disparaître dans la pénombre, comme avalée par la nuit. Soudain, le cheval réapparaît, jaillissant dans la lumière, et Sandra semble sur lui si petite qu’elle en est à peine visible. Elle le dirige sans hésitation droit sur une haie de buis, donnant des coups de talons pour l’amener à un rythme excessif devant l’obstacle. Pendant un bref instant, le temps semble s’être arrêté, l’image figée, comme si le cheval et sa cavalière étaient suspendus en l’air, stoppés en plein élan. Le choc sourd de l’étalon qui atterrit de l’autre côté de l’obstacle ramène les spectateurs à la réalité, et c’est avec soulagement qu’ils crient des hourras triomphants. Sandra est restée en parfait équilibre sur sa selle, accompagnant l’envol de l’animal avec une maîtrise stupéfiante. Enfin, elle se décide à rentrer, obligeant le cheval à allonger sa foulée dans un mouvement rythmé, et ce, avec un tel sens artistique, que la plupart des spectateurs en restent encore abasourdis. Avec regret, elle le laisse au vieux cow-boy puis rejoint son frère. Un mouvement admiratif l’accompagne, certains laissent exploser leur joie avec ...
    ... exubérance, d’autres la suivent des yeux, sans voix. Elle ne manifeste aucune bravade d’être devenue le centre d’intérêt, elle a fait ce dont elle avait envie, tout simplement. Elle est le genre de femmes à satisfaire ses caprices et assouvir ses désirs sans rendre de comptes à qui que ce soit, à n’en faire qu’à sa tête, habituée qu’elle est à ne jamais se priver. Elle roule des hanches comme d’autres roulent des mécaniques, avec une indifférence cynique. Avant de s’asseoir, elle administre une tendre fessée sur le joli postérieur d’une jeune femme qui était sur son passage, et devant l’air offusqué de celle-ci lui adresse un clin d’œil égrillard. — Pas de doute, Sandra c’est la grande classe ! constate Anne avec dégoût. Ses amies trouvent cela au contraire assez drôle. — Pour une fois que c’est une femme qui se la joue macho !— C’est vrai, voilà une nana bien dans son corps, bien dans sa tête, et bien dans son cul ! Cela fait plaisir à voir ! Anne préfère ne pas répondre et se contente de hausser les épaules. Ses yeux brillent d’une haine contenue lorsqu’elle fixe Sandra avec insistance. Cette dernière, inconsciente des sentiments contradictoires qu’elle suscite, a repris ses attitudes nonchalantes et lascives, les jambes croisées. Hautaine, elle salue de manière distraite les invités qui défilent. À sa droite est posé un guéridon sur lequel sont disposées coupes et assiettes remplies de gâteaux apéritifs, elle pioche dedans sans regarder et grignote avec gourmandise, se léchant ...
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