Mégas Aléxandros (2)
Datte: 11/08/2017,
Catégories:
Divers,
... argileux pas favorable à la phalange et sa cavalerie n’y sera pas à l’aise. C’est ainsi que l’armée Perse, dirigée par un mercenaire grec s’apprêtait à affronter Alexandre. À ce moment, sous la tente d’Alexandre, se tient un conseil de guerre, étalée sur la table de campagne une grande carte établie par le cartographe royal sur les conseils avisés d’Aristote. — A ton avis Le noir, si tu étais à la place de Memnon, que ferais-tu ? — À sa place, j’éviterai le combat et ferais la terre brûlée, mais comme c’est pas lui qui prend la décision finale, mais le satrape, je dirai que j’essayerai de te fixer sur les rives du Granique. — Si je comprends bien, notre chance, c’est de foncer avant qu’ils reçoivent des renforts. — Oui, mais ce qu’il faut savoir, c’est que les rives du Granique sont traîtres, formées d’une argile molle qui n’est pas favorable à notre armement. — Je viens de lire la retraite des dix-milles qui décrit bien l’endroit et les habitudes guerrières des Perses. On va attaquer au petit matin pour ne pas se laisser embourber, Je prendrai la pointe du combat. — Mais Alexandre, ce n’est pas raisonnable, tu vas te mettre en danger. — Je veux que chaque soldat voie qu’il n’y a pas que lui qui risque sa vie. Sur ce Parménion lui conseilla de prendre le Noir pour le protéger. — C’est bon, je ferai comme tu le dis. ... On envoie des espions en avant pour voir leurs préparatifs et les unités légères pour liquider leurs espions. On marchera ce soir jusqu’à proximité du guet ...
... et on campera là, demain avant l’aurore, on fonce avant qu’ils se réveillent. Avant l’aube, Alexandre est réveillé par son esclave préférée qui l’adorait et qui voulait un petit câlin avant la bataille, mais Alexandre lui promis la primauté après la bataille, en se disant qu’un beau petit conin vaut mieux qu’un beau cul de prisonniers qui a encore toutes les souffrances du combat. — Prépare-moi pour le retour. . Il fait le tour de ses écuyers en leurs recommandant de préparer leurs bataillons pour l’assaut, de ne pas trop manger pour ne pas avoir le ventre trop plein. Lui-même va vers son bataillon, le bataillon de pointe où il retrouve Le Noir. À ce moment-là, les éclaireurs reviennent pour apporter des nouvelles : — Mon roi, le camp adverse dort encore, mais il y a aussi sur l’autre rive un détachement d’espions. — Cela justifie d’autant plus mon plan. Faites moi savoir quand toutes les unités soient prêtes. Dix minutes plus tard, on annonce que tout le monde est prêt. Alexandre prend la tête et s’approche de la rivière et fait le signe à son armée de franchir le Granique, lui-même lance son cheval, pas Bucéphale car le terrain ne s’y prêtait pas et Alexandre ne voulait pas abîmer son fabuleux cheval. À peine le bataillon de pointe dans l’eau, les espions envoient des flèches qui touchent certains, mais ne freine pas l’host et sitôt que le bataillon prend pieds sur la rive adverse, les espions sonnent l’alerte, mais trop tard. Sitôt la cavalerie ayant traversé, Alexandre se ...