1. Lingerie fine 10 Malice de femme amoureuse


    Datte: 06/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Lingerie fine 10 Malice de femme amoureuse En principe un homme bien élevé monte les escaliers devant une dame. La règle de politesse protège les arrières de l’intéressée, les yeux et la pudeur du monsieur. Or qui de Suzon ou de moi décide de ne pas observer la recommandation des livres de savoir vivre ? Suzon pour faire monter mon excitation en mouvant devant moi son postérieur sensuel ? Moi, Jean, hanté par l’envie d’admirer le mouvement chaloupé de sa croupe désirable. Toujours est-il qu’elle me précède jusqu’à l’escalier, ne me cède pas le passage pour monter et s’engage dans les marches devant moi. J’en suis réduit à suivre ce délicieux balancement des hanches et des fesses sous la jupe dansante. Loin de m’en plaindre je souhaite gravir une montée sans fin. J’ai pour la démarche féminine une fascination innée. Suzon l’a deviné et m’offre un spectacle captivant au cours de cette ascension vers le paradis promis. Nous montons. Cependant quel que soit l’attrait de ce mouvement des muscles, quelque plaisir que je prenne à l’observer, je ne suis pas un chien, il ne me viendrait pas à l’esprit de sauter sur tout ce qui bouge devant moi. Disons que j’y suis sensible, que le spectacle a des répercutions en dessous de ma ceinture, mais je sais me tenir et les plus voluptueuses croupes n’ont rien à craindre de moi si leurs maîtresses ne m’invitent pas à les honorer. Et encore, je me vante, car en dehors de Lili, jusqu’à la présente minute, jamais je n’ai touché les rondeurs ...
    ... féminines, à l’exception, il y a longtemps du joufflu, juvénile à l’époque, de Suzon. C’était au temps heureux de notre adolescence, quand l’un et l’autre, découvrant l’amour, nous découvrions simultanément nos corps et les différences qui faisaient d’elle une femme et de moi un homme. Voilà ce qui m’émeut au moment de la montée vers la chambre retenue par Suzon. Cocu mais fidèle je me rends compte soudain de la gravité de la situation. Nous gagnons une chambre pour y accomplir à l’abri des yeux et oreilles des autres ce que font un homme et une femme. A mon tour je vais rompre mon serment de fidélité. Ma gorge se serre à l’idée que je suis sur le point de tromper Lili. Ce sentiment de culpabilité ne résiste pas à l’analyse : Lili a rompu le serment avant moi, l’a rendu caduque. Elle a brisé le lien, il n’existe plus. C’est donc la conscience soulagée que je rejoins Suzon sur le palier. Elle est la femme que j’aurais dû épouser, elle est celle qui m’attend et qui sera fidèle, celle qui veut se donner à moi pour la vie. Au diable la nostalgie, les regrets. Mon avenir heureux me tend les bras, me sourit avec tendresse, émotion et détermination, Suzon m’entraîne, ouvre une porte, nous voilà seuls, face à face. Comme deux ados intimidés par la solennité de l’instant, nous restons muets avec des étoiles plein les yeux. Le bonheur c’est si simple. Nous nous étions éloignés, nous avions boudé, puis nous avions rétabli un lien d’amitié, nourri par le souvenir des heures joyeuses de notre ...
«123»