Inflitration - Histoires de Sexe

Inflitration

... ce que tu m’as raconté sur cette base est vraie, ils tireront d’abord et discuteront ensuite – et l’éparpillement subatomique ne fait pas partie de mes fantasmes ! N’empêche, j’aimerais vraiment savoir comment tu communiques avec elles au nez et à la barbe des services secrets de l’HUF ?— On te racontera peut-être un jour… *** Il fallut aux deux « ninjettes » – ainsi baptisées par Sylandre – une semaine pour réunir suffisamment d’informations sur les lieux et pouvoir passer aux choses sérieuses. La base formait un cône s’enfonçant dans le roc du satellite, organisé en trois zones concentriques quasiment hermétiques entre elles. Elles avaient évidemment débuté dans la zone I, qui n’était guère autre chose qu’une base militaire assez fortement sécurisée, et qui rassemblait les servitudes du complexe. La zone II, réservée à quelques centaines de personnes, contenait les salles de sécurité et la majeure partie des labos et archives. Elle était séparée de la première par dix sas, certains suffisamment vastes pour accueillir, par exemple, un gros morceau de bamkoia. Inutile de chercher des conduits techniques, tout passait par ces sas. Elles eurent donc recours à une variante de l’antique méthode qui leur avait déjà permis de prendre pied sur la base. Elles avaient constaté que si les chargements étaient lourdement inspectés avant d’être admis dans la deuxième enceinte, les véhicules, eux, n’avaient droit qu’à un examen superficiel. C’est donc lovées dans les recoins mécaniques ...

... de l’un de ceux-ci qu’elles se faufilèrent dans la zone II, avant de disparaître à nouveau dans les boyaux de servitude autochtones. — Il est chouette, notre nouveau look « cambouis léopard », hein ?— Moui… Enfin, si c’était le prix à payer pour passer, on s’en sort à bon compte. Une fois débarbouillées, elles entreprirent de découvrir leur nouveau domaine. Au bout d’une journée d’épuisantes contorsions et reptations, elles s’étaient fait une bonne idée des lieux. — Pfiou… Heureusement que ta mémoire nous permet de nous y retrouver, dans ce labyrinthe, soupira une Braise quelque peu éreintée.— Eh oui ! Bon, je pense que le mieux serait d’aller discrètement « emprunter » à nos hôtes deux de ces combiléons qu’on a aperçues toute à l’heure dans un des entrepôts de la section Arsenal. Ça devrait nous permettre d’échapper aux caméras dans les salles d’archives, et avec un minimum de chance, le vol ne sera pas découvert avant quelques jours…— Je n’aime pas trop l’idée de laisser encore une trace aussi évidente de notre passage, mais vu que je n’ai aucune chance de réussir à pirater leurs systèmes de sécurité, je ne vois pas d’autre solution. Encore heureux que cette bande d’abrutis ne place pas de caméradans leurs entrepôts.— Mieux vaut dix caméras bien placées, que cent si on ne peut pas les surveiller toutes ! Premier commandement de la télésurveillance !— Amen ! Le vol des combiléons ne posa aucun problème, et un peu plus tard, invisibles si ce n’étaient les objectifs « tête ...