Le Resort (7)
Datte: 07/01/2019,
Catégories:
Trash,
... portait encore son attirail qu’elle caressait des doigts. « Oh Cathy, c’était merveilleux ! Je n’avais pas joui comme ça depuis que Sophie et moi avons été séparées. Et toi, comment t’as trouvé ? — Comme première expérience, c’était bien, je dirais. D’après toi, j’ai bien fait ça ? — Et comment ! J’ai vraiment perdu la carte à un moment donné ! Trouves-tu que je me suis complètement abandonnée à toi ? — Oui, mais il y avait quelque chose de moins..., de moins romantique dans ton ‘abandon’. — C’est-à-dire ? — Tu pétais tout le temps ! À tout moment je voyais ta rondelle travailler et m’envoyer des vents dans la figure ! Et ça puait ! Il m’aurait fallu une troisième main pour me ventiler. — Désolée... Je fais de l’intolérance au lactose. Tu n’aurais pas pu le dire à ton monsieur Simon ? — Est-ce que je le savais, moi, qu’il provoquerait chez moi une montée de lait ? » Les deux pouffèrent de rire. « En tout cas, conclut Catherine, tu as beau avoir un trou de cul serré, ce n’est pas ça qui l’empêche de travailler ! » [Pour corriger mon erreur, j’ai donc dû inclure dans mon scénario un horaire bien précis.] « Alors voici ce qu’on va faire, proposa Alicia. On se livre à nos ébats d’abord, c’est le traitement aux endorphines, et je retiens mes vents. Ensuite, je prends mon ‘repas’ comme un petit bébé. Ça c’est pour les protéines. Finalement, je complète sur ton minou en léchant ta cyprine, te laissant profiter des bienfaits libidinogènes de ta ...
... prolactine. Ça ira comme ça ? » La stagiaire restait concentrée, semblant compter sur ses doigts : « Bon : endorphine, protéines, cyprine, prolactine. La séquence me semble OK ! — Parfait, donc tout ira bien. Et comme un bon lait chaud et sucré favorise le sommeil, je laisse tomber immédiatement les somnifères. — Mais c’est dans le lit que tu vas péter, alors ! Je ne suis pas loin, moi ! — C’est vrai, on déplace le problème, mais au moins je te pèterai pas en pleine face ! — Oh, ça ira, conclut Cathy. Ils sont pas si malodorants finalement. Je suis juste heureuse que tu reprennes du poids, que tu dormes mieux et que ton moral reprenne le dessus. » C’est ainsi que les jours suivants, Catherine vit sa protégée reprendre des forces et augmenter ses espoirs. Les traitements intensifs ne furent cependant pas sans effets secondaires : peu à peu, Sophie tomba dans l’oubli. Ni Alicia, ni Catherine n’évoquaient plus son nom. Son souvenir était bien sûr toujours dans la mémoire de sa conjointe, mais ce souvenir reposait dans un de ces tiroirs qui se referment doucement jusqu’à ce qu’on ne sache plus ce qu’il contient. Sophie, de son côté, errait le jour sur la plage, dans l’attente d’être sollicitée par les Sélects du Club. Et le soir, c’est en pleurant, assise sur le bord du lit, qu’elle priait le Ciel de bien vouloir mettre fin à cette cruelle période de séparation. Son amour pour son Ali ne s’était jamais refroidi. (À venir : Nouvel appel de détresse)